OL, Conseil d’État : l’avocat du club plutôt satisfait de l’audience

Par Constant Wicherek - Tom Monegier
2 min.
Juninho et Jean-Michel Aulas en tribunes lors d'un match de l'OL @Maxppp

Tout comme l’Amiens SC et le Toulouse FC, l’Olympique Lyonnais avait rendez-vous avec le Conseil d’État ce jeudi pour une audience spéciale concernant les recours déposés par les trois clubs de Ligue 1, suite à la décision de la LFP qui a arrêté la saison en cours le 30 avril dernier. Présent devant les journalistes après l’audience, l’avocat des Gones, Me Gilles Le Chatelier, est donc revenu sur celle-ci : «L’audience du Conseil d’État a duré presque trois heures, ce qui prouve que l’affaire est sérieuse, qu’il y a quand même des points qui montrent bien que la décision de la Ligue est une décision fragile juridiquement, comme on l’a rappelé à la barre. Il a fallu que le législateur intervienne pour permettre de venir sécuriser une décision qui a été prise par un organe, le Conseil d’administration, dont on doute de la compétence. (…) Et une situation un peu inexplicable sur cette précipitation à décider le 30 avril de la fin du championnat. Elle apparaît d’autant plus étonnante compte tenu de ce qui se passe chez nos voisins. Ce qui montre bien qu’une autre solution était possible et que s’il n’y avait pas eu cette forme de précipitation, peut-être que la Ligue aurait pris plus tard une autre décision, qui aurait permis d’aller au bout de la saison. »

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Relancé ensuite sur le déroulé de l’audience, Me Gilles Le Chatelier avait l’air plutôt satisfait, alors que l’ordonnance sera rendue en début de semaine prochaine. «On a passé trois heures avec le président de la formation de jugement qui manifestement connaissait bien le dossier, a posé pas mal de questions très pertinentes. Maintenant, vous le savez, je ne vais pas me livrer au petit jeu des pronostiques parce que dans ce domaine-là, c’est comme les examens, ils sont souvent déjoués. Mais en tout cas, on ne serait pas restés trois heures en séance au Conseil d’État si, comme certains l’ont dit ou écrit, le recours de l’OL était un recours purement fantaisiste ou uniquement guidé par les intérêts du club. Le fait qu’il y ait trois clubs professionnels à la barre en même temps montre bien que ce sont les intérêts collectifs du football français qui sont en jeu», a-t-il ajouté.

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