Grêmio-Internacional, le derby de «la honte» aux 8 cartons rouges

Par Alexis Pereira
2 min.
Grêmio @Maxppp

Le 424e derby de Porto Alegre de l'histoire, comptant pour la 2e journée de la phase de poules de Copa Libertadores, a terminé dans une confusion totale, avec 8 cartons rouges distribués suite à une bagarre générale.

Un derby a toujours une saveur particulière. L'antagonisme entre deux clubs d'une même ville peut d'ailleurs parfois conduire à des dérapages. C'est ce que l'on a vécu ce jeudi soir, à Porto Alegre, lors du 424e Gre-Nal de l'histoire. Comptant pour la 2e journée de phase de poules de Copa Libertadores, la rencontre entre Grêmio et l'Internacional se soldait par un nul, le 134e de l'histoire (0-0). Rien d'extraordinaire a priori donc. Oui, mais voilà, à cinq minutes de la fin du temps réglementaire, tout basculait.

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Moisés et Pepê, suite à un duel le long de la ligne de touche et une décision arbitrale contestée, en venaient tous deux aux mains et étaient rejoints par des partenaires, et même certains remplaçants. Les coups commençaient à pleuvoir. Des petites échauffourées éclataient aux quatre coins du terrain, entraînant l'interruption de la partie pendant une bonne dizaine de minutes. Même les entraîneurs, Renato Gaucho (Grêmio) et Eduardo Coudet (Internacional) ne parvenaient pas à calmer les esprits. Intransigeant, Fernando Rapalini, l'arbitre argentin de la rencontre, intervenait quelques minutes plus tard et ne lésinait pas sur les moyens.

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8 expulsions !

L'homme en noir sortait huit cartons rouges au total, quatre de chaque côté (Luciano, Paulo Miranda, Caio Henrique et Pepê côté Grêmio ; Moisés, Edenilson, Victor Cuesta et Bruno Praxedes côté Internacional) ! «Dans ma carrière, c'est la première fois que je termine un match avec 7 joueurs sur le terrain. Le terrain est beaucoup plus grand du coup, mais on a tenu», réagissait Coudet, le coach de l'Inter, en conférence de presse d'après-match, ne cachant pas sa déception. «Nous aurions préféré que cela n'arrive pas. Il y avait beaucoup de monde en tribunes, des enfants. Avec l'intensité de ces matches-là, parfois ça arrive», expliquait le technicien argentin.

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Son gardien Marcelo Lomba n'en revenait pas. «Je ne comprends pas ce qu'il s'est passé. D'un coup, une étincelle...», confiait-il. Renato, coach de Grêmio, était encore plus marqué. «C'est honteux. Pour Grêmio et pour l'Internacional. Honteux parce que ce sont des professionnels et font le même métier. Il y a d'autres derbys à venir, j'espère que cela ne se reproduira pas. Sinon, c'est l'effet boule de neige. Les joueurs savent qu'ils se sont trompés, nous aussi », déplorait-il. Les deux équipes, si le championnat de l'État gaucho est maintenu (pandémie de coronavirus), doivent en effet se retrouver le 21 mars, pour le compte de la 4e journée. De quoi craindre d'autres étincelles...

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