L’OM réagit au meurtre de Mehdi Kessaci
L’assassinat de Mehdi Kessaci a endeuillé Marseille ces derniers jours. Ce jeune frère du militant politique Amine Kessaci, tué par deux hommes à moto, sur un parking en plein jour, a sans doute été victime d’«un crime d’intimidation», selon Laurent Nunez, le ministre de l’Intérieur. La piste d’un haut cadre de la DZ Mafia qui aurait une affaire personnelle de vengeance avec la famille du militant est étudiée. L’émotion est vive dans la cité phocéenne, y compris chez les joueurs de l’OM. «Je n’ai pas de message à faire passer, car c’est un sujet qu’il faut respecter pour les familles. Je suis touché, car je reste humain, et ça se passe dans une ville où on vit au quotidien. C’est un sujet sensible. Il y a des endroits où des plates-formes pour en parler. On reste touché par ce genre d’événement», assure Geoffrey Kondogbia en conférence de presse, imité quelques instants plus tard par son coach Roberto De Zerbi.
« Je suis tout, j’entends tout, j’étais au courant. Ça m’attriste parce que ce sont des choses qui ne devraient pas arriver. Je viens d’une ville où il y a eu des épisodes similaires et ça te laisse sans voix. On connaît les problèmes sociaux qu’il peut y avoir à Marseille. À travers nos performances, on sait que les Marseillais s’identifient dans le club, on essaie de leur donner des satisfactions qui vont au-delà. À Marseille, le foot a un autre sens. Ici, le foot, ça dure toute la semaine, dans le bien comme dans le mal, les polémiques font partie de cette passion. Il y a aussi d’autres problèmes, on essaie de faire notre travail du mieux possible. »
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