Monaco : Vasilyev attend le PSG et enterre la hâche de guerre avec la Ligue 1 !

C'est l'un des matches les plus attendus de ce début d'année : la rencontre de dimanche (21h) entre l'AS Monaco et le Paris Saint-Germain peut marquer un tournant en tête du championnat de France de Ligue 1. Pas de quoi impressionner le vice-président monégasque Vadim Vasilyev, qui a choisi d'aborder le match avec recul sur RMC.
«Nous sommes très heureux de recevoir le PSG, ça sera un grand match, on verra du grand football. On va tout faire pour battre le PSG. Mais c'est une grande équipe. [...] Le titre de champion de France, on l'a dans la tête, on va essayer. Mais le PSG est favori. C'est difficile, mais il y a toujours une chance. Notre objectif, c'est avant tout de jouer la Ligue des Champions la saison prochaine.» En somme, payer pour voir, et se faire plus pressant encore sur le dos du PSG en 2015.

D'autant que le club du Rocher n'a pas forcément dit son dernier mot sur le marché des transferts. Si la fenêtre hivernale est close, les choses pourraient bien bouger à nouveau dès cet été. «Nous voulons avancer petit à petit. Construire l'équipe, ça prend du temps. Nous avons déjà des grands joueurs. Falcao, Moutinho, James, Toulalan, Carvalho, Abidal. On va avancer, on parlera cet été. Nous sommes très contents de notre effectif. Pour le moment c'est trop tôt.» La porte n'est donc pas fermée, d'autant que l'arrivée libre et donc «gratuite» de Berbatov en Principauté n'a pas entamé les finances de l'ASM.

Avant de revenir plus longuement sur l'accord trouvé récemment avec la LFP concernant l'engagement du club princier en Ligue 1, et portant sur un versement de 50 M€ échelonné sur deux ans. «C'est un bon accord pour toutes les parties, tant nous que le football français. Nous allons pouvoir nous concentrer sur notre projet.» Mais le vice-président monégasque de refuser fermement toute taxe à venir au-delà : «Ce n'est pas une taxe, mais une contribution volontaire. Cette participation va beaucoup apporter au moment de la renégociation des droits TV. Les dirigeants du foot français sont intelligents, ils le savent. Il faut des stars, du beau jeu.» Pour conclure en tendant une main pour le moins inattendue au football français : «On tourne la page, il faut faire avancer la championnat, le rendre attractif. Un jour, nous aurons 4 places en Ligue des Champions si on travaille tous ensemble.» Avant cela, la lutte sera terrible dimanche contre Paris à Louis II.