Betis : Antony fond en larmes après son départ de MU
Libéré, délivré. Hier soir, Antony est officiellement devenu un joueur du Betis. Prêté six mois la saison dernière, le Brésilien souhaitait revenir en Andalousie. Mais les négociations ont été longues et âpres entre l’écurie espagnole et Manchester United, qui l’a vendu 22 M€ selon El Desmarque. Ce mardi, l’attaquant a été présenté au Betis. Très ému et en larmes, il a confié : « ce fut un mois difficile. Je suis à l’hôtel depuis plus de 40 jours. Mes agents savaient à quel point je voulais retourner au Betis. On a dû se battre pour beaucoup de choses. Hier soir, il y avait du monde chez moi à 2 h du matin. Je n’ai jamais ressenti ça. Je suis très reconnaissant de l’affection des supporters. Ce n’est pas qu’une question d’argent. J’ai beaucoup d’affection pour ce club. Ça a toujours été mon premier choix, c’est pourquoi j’ai attendu le dernier jour pour le finaliser. Maintenant que je suis ici, je suis très heureux. C’est une ville que j’aime, et ses habitants aussi. J’ai vraiment hâte de fouler le terrain. »
Il poursuit : « c’est la première fois que je vis ça. Ma femme était là depuis quelques jours et m’a dit : "je ne sais pas si tu vas revenir, mais je suis déjà là." Il y avait du monde chez moi depuis des jours. J’avais hâte de rentrer en ville. C’est la première fois que je vis ça avec des supporters. Quand j’enfilerai le maillot, je courrai pour chacun d’eux. J’espère placer le Betis là où il mérite d’être. Nous allons nous battre pour tout, pour la Liga, pour la Ligue Europa, car nous avons un effectif très fort. Nous allons nous concentrer sur de grandes choses. Le Betis est très grand et peut rivaliser avec n’importe quelle équipe. » Il a confirmé qu’il ne voulait signer qu’à Séville. « Je suis arrivé à Manchester le 14 juin et j’ai passé tout mon séjour à l’hôtel avec mon père. C’étaient des jours très difficiles, mais Manchester appartient au passé. Je me concentre sur ce moment. Pour moi, la foi est primordiale. Je savais que tout ce qui arrive dans la vie a une raison d’être. Je savais que je traverserais des jours difficiles. J’ai été très anxieux tous les jours. Dimanche, il était tôt pour partir, mais j’ai toujours clairement indiqué que mon premier choix était le Betis ou le Betis, je n’avais pas d’autre choix. Quand nous avons su que nous allions voyager, j’en ai parlé à ma mère et à ma sœur, elles pleuraient toutes. Ce qui s’est passé à Manchester, je suis le seul à savoir à quel point c’était difficile. Je suis désolé. S’entraîner séparément, mais ça fait partie de la vie. Je savais que ce moment viendrait. C’est du passé.» Il y a une nouvelle histoire à écrire au Betis à présent.