Rebondissement polémique dans l’affaire de la Juventus !

Par Matthieu Margueritte
2 min.
L'Allianz Stadium, le stade de la Juventus @Maxppp

Alors qu’elle attend de savoir si de nouvelles sanctions seront prononcées à son égard, la Vieille Dame sait que le procureur chargé de l’enquête ne l’apprécie pas vraiment. Et ça fait polémique.

Épinglé par la justice italienne dans l’affaire de la "Plusvalenze Case" (la Juventus est accusée d’avoir surévalué des prix de vente dans le but d’obtenir des bénéfices injustifiés), le club piémontais a été lourdement sanctionné. Le Tribunal de la Fédération Italienne de Football (FIGC) lui a en effet retiré 15 points. Une sanction qui a fait passer les Bianconeri de la troisième à la dixième place du classement de Serie A. Et ce n’est pas tout.

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Quelques jours plus tard, la presse italienne a fait savoir que la Vieille Dame pourrait encore une fois être lourdement sanctionnée dans le cadre de l’affaire de la manœuvre salariale. Et cette fois, c’est 20 points qui pourraient lui être retirés. Une tout autre histoire puisque si cette sanction est prononcée, la Juve se retrouverait alors dernière du classement avec trois petits points ! Turin tremble même si un petit rebondissement vient de se produire.

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Des déclarations polémiques de 2019

Procureur chargé de l’enquête, Ciro Santoriello a provoqué un scandale. La raison ? Des déclarations datant de 2019 ont refait surface. « Dans un club de football, je ne suis pas bon si je fais des bénéfices, mais si, en même temps que les bénéfices, je gagne aussi les Scudetti : cela se présente parfois comme une incompatibilité entre les deux choses. Je ne suis pas vraiment… oui, peu importe, je l’avoue : je suis un fan de Naples et je déteste la Juventus ! Cela dit : en tant que supporter, Naples est important pour moi, mais en tant que procureur… je suis anti-Juventus ! C’est-à-dire, contre le vol sur le terrain ! »

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Vous l’aurez compris, les fans de la Juventus n’ont pas tardé à crier au complot anti Vieille Dame. Un battage médiatique qui a obligé le ministre des Sports italien Andrea Abodi. « J’ai vu, écouté et signalé, dans le respect des rôles, pour des vérifications et évaluations appropriées. Pour l’instant, je pense qu’il est correct que je m’arrête ici. » Pour le moment, Santoriello n’est donc pas menacé. Mais si une nouvelle grosse sanction frappe la Juventus, nul doute que son nom reviendra sur le devant de la scène.

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