Nantes : Moses Simon aurait dû être militaire

Par Noah Thouery
2 min.
Moses Simon est à la fête @Maxppp

Le destin de Moses Simon l’a amené jusqu’au FC Nantes, et pourtant, rien ne lui présageait un avenir dans le football. Si petit, l’ailier de 28 ans aujourd’hui était extrêmement doué, sa famille, et plus particulièrement son père, ne voulait pas d’une carrière sportive, mais d’une carrière dans l’armée. «Dans le quartier où on habitait, la vie quotidienne est difficile, il ne voulait pas que je devienne un mauvais garçon, alors devenir pro dans le foot… Il m’a dit : 'Tu dois être militaire ou autre chose de bien, mais pas footballeur ! Tu choisiras après le collège’. J’étais un bon élève, c’est pour ça que mon père me voyait militaire ou docteur. Mais j’ai choisi un lycée où on jouait au foot», raconte Moses Simon à L’Équipe.

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«Non, parce que plus tard, le coach de l’école de foot est venu me voir : 'Simon, tu es un bon joueur, maintenant on va parler avec ton père parce que tu peux, peut-être, devenir pro’. Mais tous les gens avaient peur de mon père, un homme très dur, impressionnant. Il n’y avait qu’un autre militaire qui pouvait lui en parler. Le père d’un des autres coaches de l’académie était aussi un militaire, il s’est senti assez costaud pour venir parler avec le mien. Il est arrivé à 13 heures à la maison, la discussion s’est achevée à 18 heures. Mon père l’a prévenu : 'C’est mon fils, pour lui, j’avais choisi une carrière de militaire ou de docteur. Il a décrété que non, ce sera le football, toi aussi tu me dis que ce sera le football. Si quelque chose lui arrive, tu vas avoir de sacrés problèmes’», détaille l’ailier nigérian. Tout s’est accéléré ensuite. En ce début de saison étonnant du FC Nantes, Simon réalise de grandes performances en étant intenable sur son côté (2 buts et 5 caviars en 9 journées). Le bon choix a été fait.

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