PSG: le président de Boca évoque la vente d’Esteban Andrada

Par Mathieu Rault
2 min.

Champion d'Argentine sur le fil, devant le rival de River Plate, Boca Juniors se prépare à vivre un mercato tranquille, au vu de la situation financière des clubs des quatre coins du globe. Mais il n'empêche que les joueurs du club de Buenos Aires sont toujours scrutés du coin de l'oeil, notamment par les écuries européennes. On sait par exemple que le jeune attaquant vénézuélien Jan Hurtado est pisté par la Juventus. Mais le joueur xeneize dont le nom revient souvent à l'approche du mercato, ces dernières années, reste Esteban Andrada ! Le gardien de but de 29 ans a déjà été approché à plusieurs reprises par des clubs européens huppés. Alors qu'il évoluait sous les couleurs de Lanús, en 2011, le FC Barcelone de Pep Guardiola avait voulu en faire la doublure de Victor Valdés. Il n'en fut rien. Et ce n'est qu'en août 2018 qu'il quitta les abords de La Fortaleza pour rejoindre Boca. Devenu international le 26 mars de l'année dernière, Andrada compte 4 sélections et s'est converti au fil des mois en assurance tout risque de Boca. Aujourd'hui, sa clause libératoire est fixée à 22,5 millions d'euros.

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En novembre 2019, TyC Sports expliquait qu’Esteban Andrada était une cible privilégiée du Paris Saint-Germain, précisant que l'AC Milan était également sur les rangs pour tenter d'enrôler le gardien argentin. Aujourd'hui, le président de Boca Juniors, Jorge Amor Ameal a évoqué la situation de son gardien. «Personne n'est en mesure de priver nos joueurs d'une telle opportunité (d'évoluer en Europe, ndlr),» a-t-il déclaré à Olé, avant de nuancer. «En Italie, on dit que le football va reprendre dans un mois ; en Allemagne, il n'y a pas de date encore annoncée ; nous ne savons toujours pas si la Copa Libertadores va continuer ou non... Nous devons être prudents». Et si le bras droit du président, Juan Roman Riquelme, veut à tout prix conserver son gardien sous contrat jusqu'en 2022, Ameal confirme, en s'appuyant sur un exemple frappant, qu'aujourd'hui aucun joueur n'est intransférable. «Dans les années 70, on disait qu'il était impossible pour Pelé de quitter Santos et à la fin, ils l'ont emmené aux États-Unis. A partir de ce moment, tous les joueurs sont transférables». Affaire à suivre.

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