Ligue des Champions : la grande déception RB Leipzig

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
Juan Bernat en action face au RB Leipzig @Maxppp

Très intéressant contre l'Atlético de Madrid, le RB Leipzig a été décevant contre le PSG en demi-finale de la Ligue des Champions. Que s'est-il passé ?

Méfiance. Si le tirage au sort de la phase finale de la Ligue des Champions donnait clairement l'impression que le PSG était tombé du bon côté, il ne fallait surtout pas prendre à la légère le RB Leipzig. Surtout après avoir autant tremblé contre l'Atalanta Bergame en quart de finale. Le club parisien a donc bien travaillé son sujet et l'a totalement dominé. Le PSG a-t-il rendu faible Leipzig sur ce match, comme l'a dit Angel Di Maria, ou Leipzig n'était-il pas au niveau ? C'est l'une des questions qui domine l'après-match, tant le club de l'est de l'Allemagne a déçu durant sa demi-finale. Pas grand-monde ne lui en voudra, tant il n'était pas attendu à ce niveau. Mais après avoir éliminé l'Atlético de Madrid presque sans sourciller, le RB Leipzig n'a jamais donné le change au PSG.

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Il y a bien eu 5 bonnes premières minutes en première période et 10 bonnes minutes à l'entame de la seconde, mais c'était bien trop peu pour inquiéter le PSG. Seul Sabitzer a tenu son rang, pendant que Kampl, Laimer ou encore Poulsen multipliaient les pertes de balle. « Le conte de fées de la Ligue des Champions se termine », assène Bild, qui évoque un Leipzig « étrangement prudent offensivement » et qui a « enchaîné les mauvaises passes ». L'équipe dirigée par Julian Nagelsmann, accusé par certains d'avoir «surcoaché», a effectivement eu un mal fou à sortir proprement les ballons.

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Dépassé par la supériorité technique

Dès la mi-temps, le champion du monde 2014 Benedikt Höwedes disait sur Sky : « quel dommage, j'attendais plus de Leipzig. Peut-être qu'ils respectent un peu trop le PSG ». Un peu meilleure, la deuxième période n'a pas permis d'inverser la tendance, même si l'entrée de Forsberg a apporté du jus au secteur offensif. « Leipzig a clairement raté sa demi-finale », écrit Kicker, qui a noté les différences majeures avec la rencontre gagnée face à l'Atlético et qui évoque les « limites de Leipzig ». Les joueurs eux-mêmes ont senti que la soirée ne serait pas aussi joyeuse, comme le portier Gulacsi.

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« Nous avons senti dès la première minute que Paris était une équipe plus forte que l'Atlético, déjà juste comment ils jouent avec le ballon... Ce n'était pas le jour parfait comme contre l'Atlético, et nous n'avions pas une chance. Nous n'avons pas été assez agressifs, pas assez courageux », a jugé le gardien de but, auteur d'une erreur de relance sur le deuxième but parisien. Nagelsmann a bien tenté la carte du coaching en passant dès le retour des vestiaires à 2 devant mais c'était déjà trop tard. Face au PSG, Leipzig a payé son inexpérience au prix fort et n'a jamais pu développer son jeu. « L'adversaire était meilleur que nous. Il faut l'accepter », a déclaré Nagelsmann à l'issue de la rencontre. Décevant sur le terrain, le club allemand aura au moins été beau joueur face aux micros.

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