Newcastle : l’Arabie Saoudite n’a pas dit son dernier mot

Par Constant Wicherek
2 min.
Logo de Newcastle United @Maxppp

Jeudi dernier, l'Arabie Saoudite abandonnait son idée de racheter Newcastle. Mais, finalement, un retournement de situation n'est pas à exclure.

« Avec une profonde reconnaissance pour la communauté de Newcastle et l'importance de son club de football, nous avons pris la décision de retirer notre intérêt à acquérir le Newcastle United Football Club. Nous le faisons avec regret, car nous étions enthousiastes et pleinement déterminés à investir dans la grande ville de Newcastle et pensons que nous aurions pu ramener le club à la hauteur de son histoire, de sa tradition et du mérite de ses fans. » C'est avec ce communiqué officiel que le Public Investment Fund (PIF) a mis fin à sa tentative de rachat du club de Newcastle.

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Après des mois de négociations, un accord trouvé avec le propriétaire, Mike Ashley, en avril, l'Arabie Saoudite a donc mis fin à son objectif de rentrer en Premier League. Entre temps, le Royaume a été condamné par l'Organisation mondiale du commerce (OMC) pour son piratage de la chaîne beIN Sports via BeoutQ, ce qui a entraîné une sorte de veto de la part de la chaîne qatarie et ainsi des complications dans le processus de rachat.

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Toutes les parties encore impliquées

Mais l'affaire est-elle vraiment terminée ? Selon les informations du journal local The Chronicle Live, pas vraiment. En effet, le média britannique explique que le PIF pourrait réexaminer son offre pour l'acquisition des Magpies. L'offre aurait été retirée jeudi dernier parce que les acheteurs craignaient qu'une solution ne soit pas trouvée de manière assez imminente et que leur prise de fonction prenne plus de temps.

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Amanda Staveley, qui portait l'offre, a indiqué qu'elle ne souhaitait pas abandonner le dossier tandis que Martin Cruddace, PDG de la Reuben Brothers 'Arena Racing Company, autre compagnie impliquée, a lâché que les milliardaires « restaient totalement favorables à l'accord s'il y avait une voie à suivre ». Même si un nouvel acquéreur (l'homme d'affaires américain Henry Mauriss) a posé ses pions, l'affaire semble encore loin d'être enterrée. Pour le plus grand bonheur des fans des Toons.

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