Coupe de France

CdF : l’US Quevilly, le serial tombeur des gros rêve en grand !

L'US Quevilly s'est offert le scalp de l'Olympique de Marseille hier soir en 1/4 de finale de Coupe de France (3-2, a. p.). Tout sauf une surprise pour une formation habituée aux exploits dans cette compétition.

Par Alexis Pereira
1 min.
Quevilly Maxppp
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«Quevilly écœure l'OM», «Quevilly, quelle folie !» (L’Équipe) ; «Quevilly ridiculise l'OM» (Le Parisien) ; «L'USQ terrasse l'OM !» (Paris-Normandie) ; «Exploit de Quevilly qui sort l'OM après une prolongation folle» (Ouest-France). La presse salue comme il se doit la magnifique performance de Quevilly, tombeur de l'Olympique de Marseille hier soir en 1/4 de finale de Coupe de France (3-2, a. p.). Un exploit, certes, mais qui n'étonne plus vraiment tant le club, 16e de National, est habitué à sortir des "gros" en Coupe.

L’Équipe rappelle en effet que depuis 2005, l'USQ a éliminé quatorze équipes professionnelles : l'OM (2012), Rennes et Boulogne-sur-Mer (2010), Angers (2010 et 2012) et Guingamp (2005) notamment. «Quand on arrive au club, le président nous reçoit dans son bureau et nous dit : "Il y a une culture Coupe chez nous et tu vas apprendre." Les premiers tours sont toujours compliqués et après on se transforme», confiait le défenseur Frédéric Weis dans les colonnes de L’Équipe hier, pour expliquer les dessous de la réussite des Haut-Normands.

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Aujourd'hui, toute la ville est en fête, car une demi-finale de Coupe de France se profile pour l'USQ. «Je ne pensais pas qu'un tel scénario était possible. Il y a une lueur, une petite étoile qui brille sur cette équipe et j'espère que ça va durer. On va apprécier le tirage au sort. On est qu'à un match du Stade de France mais on aura le temps d'en reparler», a conclu le coach Régis Brouard. Après une demi-finale perdue contre le Paris SG en 2010, Quevilly rêve désormais d'aller au bout. En reproduisant la même prestation que contre l'OM hier, Jean-Christophe Ayina et ses partenaires peuvent espérer.

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