Coupe Intercontinentale : le PSG vient à bout de Flamengo aux tirs au but grâce à un immense Safonov
Le PSG avait une opportunité unique de marquer encore un peu plus l’histoire. Après la Ligue 1, la Coupe de France, le Trophée des Champions, et bien sur la Ligue des Champions et la Supercoupe d’Europe, le club de la capitale visait un 6e titre en cette année 2025 avec la Coupe Intercontinentale. Il n’était pas question de reproduire le même scénario qu’au Mondial des Clubs et cette défaite en finale. Cette fois, pas de problème de jour de récupération en moins contre Flamengo, d’autant que toutes les forces vives du moment étaient présentes dans le groupe (seul Hakimi est toujours absent). Même Dembélé figurait sur la feuille de match, sur le banc, aux côtés de Chevalier, à nouveau passé derrière Safonov.
Le tout nouveau lauréat du Trophée FIFA-The Best laissait la place à Lee en pointe, Doué et Kvara occupant les côtés. Le Coréen fut l’un des premiers à s’illustrer dans cette première finale de l’histoire de cette compétition avec un club français. Sa frappe de dix-huit mètres finissant dans les bras de Rossi (7e). Avant cela, Joao Neves avait été complètement oublié au second poteau sur ce coup-franc de Vitinha mais sa reprise manquait le cadre (4e). La suivante, une superbe demi-volée de Fabian Ruiz dans le but vide, aurait pu être la bonne si le ballon n’était pas sorti de quelques centimètres sur cette relance de Rossi parti à la pêche (9e). Le PSG n’a pas réussi à concrétiser son temps fort de début de partie et laissait les débats s’équilibrer.
Jorginho a répondu à Kvara
Après cette période compliquée, Flamengo réagissait enfin, et testait les gants de Safonov sur cette frappe de Pulgar (17e). Les Brésiliens haussaient le rythme et l’intensité. Leur agressivité se ressentait aussi. Jorginho (20e) et Alex Sandro (23e) écopaient même d’un avertissement, comme Fabian Ruiz (32e), et Lee ne s’en remettait pas, contraint de céder sa place à Mayulu (34e). L’entrant faisait du bien. Sur l’un de ses premiers ballons, il décalait Doué, qui centrait en première intention pour Kvara, buteur malgré la sortie de Rossi (1-0, 38e). Après la pause, les champions d’Europe revenaient avec une intensité retrouvée, illustrée par ce mouvement conclu par cette belle tentative cadrée de Joao Neves (51e).
Secoués mais pas encore battus, les Rubro-Negro n’avaient pas abdiqué. Ils profitaient même d’une mauvaise relance sur une touche parisienne pour obtenir un penalty suite à ce pied laissé traîné par Marquinhos. Jorginho et sa course d’élan inimitable ne tremblaient pas pour égaliser (1-1, 62e). Le PSG devait retrouver son dynamisme, que tentait d’offrir Barcola (69e, 73e), entré à la place de Mayulu, qui aura donc passé une demi-heure sur le terrain. Malgré la maîtrise technique et la reprise du contrôle du cuir, ça ne suffisait pas. Pas plus que la venue de Dembélé sur le terrain, applaudi par tout le stade, pour soulager Doué (78e). L’équipe se désorganisait carrément à l’approche du coup de sifflet final.
4 tentatives stoppées, Safonov héroïque aux tirs au but
En y croyant un peu plus, Flamengo aurait pu s’éviter une prolongation entre la reprise de Pedro (85e) et celle de Bruno Henrique (89e), malgré l’impeccable Zaïre-Emery. Le PSG aussi a bien cru faire fi de la demi-heure supplémentaire sans un énorme manqué de Marquinhos dans les six mètres après un numéro de Dembélé (90e+5). La prolongation a plus frustré des Parisiens, gênés par le bloc brésilien, parfois agressé, comme sur ce tacle par derrière dangereux de Saul sur Nuno Mendes (96e). Il y a bien eu ici et là des tentatives mais plus par à-coups comme cette percée de Barcola (101e), ou cette reprise de Joao Neves trop centrée (105e). Les venues de jeunes Mbaye (90e) et Ndanjou (105e) ont fait du bien aussi.
Les Titis apportaient leur énergie et une différence physique qui ne se voyaient plus depuis un moment. Le second osait même une frappe puissante de loin (107e) et aurait du bien mieux jouer ce coup en contre-attaque (116e). Dembélé se montrait également à son avantage au fil des minutes mais comme ses partenaires, il péchait dans le dernier geste après un dribble dévastateur (115e). Et quand la frappe de Nuno Mendes trouvait le cadre, c’est Rossi qui sauvait les siens (119e) pour envoyer tout le monde aux tirs au but. Safonov a alors enfilé son costume de héros en stoppant les tentatives de Saul, Pedro, Pereira et Luiz Araujo effaçant les échecs de Dembélé et Barcola pour offrir un premier titre continental au PSG (1-1, 2-1 t.a.b.).
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