Ligue 1 : placardisés, ils sont prêts à rebondir - Acte 3

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
FC Girondins de Bordeaux David Bellion @Maxppp

Une équipe de football se constitue de onze titulaires et, de fait, de remplaçants. Un statut ingrat dont certains joueurs n'arrivent pas à se satisfaire. Lassés d'être sur le banc, bien des footballeurs devraient profiter de cette intersaison pour tenter de relancer une carrière aujourd'hui au point mort. Zoom sur ces joueurs à la croisée des chemins.

Pour ce troisième acte des placardisés, place à un attaquant des Girondins de Bordeaux : David Bellion. À 27 ans, le voilà prêt à prendre un nouveau départ, pour relancer une carrière en grande perte de vitesse en Gironde. « Ma moyenne c’est un match tous les trois mois. Je n’ai jamais joué si peu », disait-il il y a quelques semaines pour évoquer sa situation. Barré par l’indispensable Marouane Chamakh et le système de jeu à une pointe instauré par Laurent Blanc en cours de saison, Bellion n’a pas baissé les bras, mais ce rôle de joker ne lui convient pas.

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Et on peut le comprendre, car il avait lancé sa période bordelaise en 2007-2008 sur de très bonnes bases. Avec 31 titularisations et 12 buts en Ligue 1, il confirmait ses belles prestations avec l’OGC Nice l’année précédente. De quoi en faire le maître d’œuvre de l’attaque girondine. Sauf que l’éclosion définitive de Chamakh et la terrible efficacité de Cavenaghi en 2008-2009 vont mettre un frein à ses ambitions personnelles. Avec seulement 16 titularisations, puis 6 en 2009-2010, il voit ses statistiques chuter peu à peu.

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L’opinion, elle, s’étonne plus de la mise sur le banc de Cavenaghi que de la sienne. Il aurait pu saisir sa chance de nouveau en 2010, lorsque Laurent Blanc a fait appel à lui pour relancer une équipe qui enchaînait les revers. Malheureusement, il n’apportera pas suffisamment pour convaincre le futur sélectionneur d’en faire de nouveau un titulaire. Aujourd’hui, David Bellion est sur le départ. Deux destinations pourraient s’offrir à lui : Toulouse d’abord, qui va devoir compenser le probable départ d’André-Pierre Gignac, Nice ensuite, le club qui lui avait offert un retour en L1 après de nombreuses années en Premier League. Nul doute que le temps de jeu proposé sera un argument décisif à l’heure du choix.

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