Blaise Matuidi s’affirme en ce début de saison comme l’un des meilleurs milieux de terrain de France. Grand artisan des bons résultats des Verts, l’ancien Troyen surfe sur la vague du succès. De quoi attirer l’œil de bons nombre de recruteurs, français ou étrangers.

Depuis son arrivée dans le Forez à l’été 2007, Blaise Matuidi s’est imposé comme un véritable taulier. Arsenal et le Milan AC lui faisaient déjà les yeux doux ils y a deux saisons. Sa cote n’a jamais baissé depuis. Et pour cause, Matuidi possède un profil assez rare: physiquement impressionnant, le milieu défensif est doté d’une bonne technique. Gaucher, il est également capable de se propulser vers l’avant. Sa régularité dans la performance lui a toujours permis de surnager dans l’entrejeu, même lorsque l’ASSE végétait dans les bas fonds de la Ligue 1.
Maintenant que les Verts brillent à nouveau en Championnat, son abattage est de fait davantage mis en valeur. A l’instar d’un Dimitri Payet, il a su franchir le palier qui le séparait encore des meilleurs joueurs à son poste. Cette saison, il confirme et s’impose réellement comme l’un des fers de lance de Saint-Étienne. Ce qui lui a valu d’être à chaque fois appelé en sélection par Laurent Blanc depuis sa prise de fonction. Il a même pu fêter sa première (et unique à ce jour) sélection en Bosnie le 7 septembre dernier.
Le capitaine stéphanois attise donc de plus en plus de convoitises. Sollicité l’été dernier par les Girondins de Bordeaux qui anticipaient alors un possible départ d’Alou Diarra, Matuidi est finalement resté dans la Loire. Sans regret. «Cet été, il y a eu un contact direct avec Bordeaux, c’est vrai, mais aujourd’hui je suis 100 % Stéphanois. Pour l’heure je vis intensément ma saison avec le maillot vert» explique-t-il dans France Soir. Samedi dernier, ce n’est pas moins que la Juventus Turin qui l’a observé face à Caen. Ce qui forcément ne le laisse pas insensible: «savoir qu’un club comme la Juventus Turin vous suit ou se renseigne est plaisant.» Mais Matuidi rêve comme beaucoup d’autres d’Angleterre, championnat qu’il pense le mieux adapté à ses qualités naturelles. «Le Championnat qui me conviendrait le mieux, c’est la Premier League, pour sa culture tactique, l’engagement physique et l’ambiance des stades.» Un appel du pied à Arsène Wenger ? Bien dans son football et bien dans sa tête, pas de doute, il est à l’aise, Blaise.
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