L’incroyable erreur qui a coûté Abou Diaby au PSG !

Depuis toujours, le PSG s'est fait une triste réputation, celle d'avoir raté ou laissé filer quelques grands talents français. C'est typiquement le cas d'Abou Diaby. S'il joue aujourd'hui à Arsenal, le milieu de terrain des Gunners n'est pas le plus connu des Bleus. Élement surprise de Raymond Domenech qui l'a sélectionné pour l'Afrique du Sud, ses bonnes performances affichées en matches de préparation lui ont permis d'accrocher une place de titulaire. Si la France s'est montrée décevante face à l'Uruguay, Diaby a été l'un des seuls à tenir son rang.

Âgé de 24 ans, l'international tricolore se révèle enfin au grand public. Formé à Auxerre, ce dernier va rapidement s'envoler pour Londres ou il est repéré par Arsène Wenger durant l'hiver 2006. Plutôt discret pour ses débuts, l'ancien de l'INF Clairefontaine a vu son temps de jeu exploser ces deux dernières saisons. Un parcours idéal qui aurait pu être tout autre comme le révèle aujourd'hui Le Parisien.

En effet, alors qu'il suit sa formation à l’INF Clairefontaine, le jeune Diaby jouait avec les équipes de jeunes du PSG lors de la saison 2001-2002. Considéré comme le meilleur de sa promo, aussi bien à l'INF qu'au PSG, les responsables du centre de formation parisien souhaitent conserver ce futur grand talent. Mais une fois encore, l'administratif du PSG va se révéler d'une incroyable maladresse en oubliant d'envoyer à temps, une lettre d'engagements aux parents de Diaby. Le PSG perd la face et laisse filer l'un des plus grands espoirs du football français.

La suite est malheureusement connue et le jeune Abou Diaby, alors âgé de 16 ans va être emmené par un agent à Auxerre qui va flairer la bonne affaire et va rapidement le faire signer. Trois saisons plus tard, il signera à Arsenal pour près de 3 M€ après seulement quelques apparitions sous le maillot de l'AJA en L1. Considéré comme le nouveau Patrick Vieira, l'avenir d'Abou Diaby s'annonce radieux. Si l'international français était resté au PSG, aurait-il connu une telle trajectoire ? Difficile à dire. Mais à la vue des difficultés rencontrées par les jeunes pousses parisiennes pour percer en équipe première, on peut tout de même en douter...