Des nouvelles de… Stepan Vachousek

La fidélité, Stepan Vachousek en a fait une valeur fondamentale dans sa carrière. Formé au FK Teplice, le milieu de terrain a décidé de revenir terminer sa carrière au sein de son club formateur. «J’ai 36 ans, il me reste encore un an de carrière. Ensuite, j’arrête», a-t-il confié dans les colonnes de La Marseillaise. Avec 4 réalisations en 21 apparitions, il reste l'un des moteurs de son équipe cette saison, 12e au classement du championnat de République Tchèque. Lorsque l'heure de la retraite sera venue, le natif de Duchov a déjà une petite idée de ce qu'il souhaite faire. «Pas en tant qu’entraîneur, c’est trop de stress. Mon club me propose un poste en interne, je vais étudier la question», a glissé l'ex-international tchèque (23 sélections, 2 buts).

Mais, quelle que soit sa future fonction une fois ses crampons raccrochés, il gardera à jamais un souvenir marquant de son aventure à l'Olympique de Marseille, lors de l'exercice 2003/04. «Je ne suis resté qu’un an, mais ce fut une expérience intense. Riche en émotions et en excellents souvenirs...», s'est-il rappelé, et ce, malgré quelques passages difficiles. «J’ai connu des périodes difficiles durant mon année marseillaise. Mais lorsque je mets d’un côté le bon et de l’autre le mauvais, le positif l’emporte largement. Le moment le plus marquant ? Il n’y a pas photo, c’est la finale de la coupe UEFA !», a-t-il raconté, des étoiles dans les yeux au moment d'évoquer les stars avec lesquelles il a joué. «Mais il y avait à l’OM des joueurs exceptionnels aux côtés desquels j’ai énormément appris», a-t-il évoqué, avec une nette préférence pour l'un d'eux. «Et surtout Didier Drogba ! Je rêve encore de ces moments passés avec lui sur un terrain», a-t-il confié au sujet de l'Ivoirien, auteur, cette saison-là, de 31 réalisations toutes compétitions confondues.

Avec le recul et l'expérience, Vachousek se dit qu'il aurait pu rester un peu plus longtemps au Vélodrome. «À l’issue de la saison, José Anigo m’a fait comprendre que je devais accepter d’être prêté à l’Austria Vienne (il y restera jusqu'en juin 2008 avant de retourner à Teplice). J’ai pensé qu’il valait mieux pour moi saisir cette opportunité. À l’époque, j’aurais peut être dû m’accrocher. Mais j’étais trop jeune et je n’ai pas saisi que je laissais filer une occasion de vivre une autre carrière», a-t-il expliqué, avouant être resté un supporter des Ciel-et-Blanc. «Là dedans, c’est du sang bleu et blanc qui coule. Je suis tous les matches. Je suis à jamais marqué par l’OM. C’est inscrit dans mes gênes», a-t-il conclu. Fidèle ce Stepan Vachousek vous disait-on...