Samir Nasri, la descente aux enfers

Par Antoine Grasland
2 min.
Samir Nasri @Maxppp

Arrivé l'été dernier à Anderlecht pour aider son ami Vincent Kompany et relancer une carrière qui battait de l'aile, Samir Nasri déçoit encore. Depuis 2014 et sa non-sélection pour la Coupe du Monde, le Français connait une fin de carrière compliquée. Entre coups de sang, suspension et mauvais choix, retour sur la descente aux enfers de celui qui devait être le renouveau du football français.

Promis à une grande carrière à ses débuts à l'Olympique de Marseille, Samir Nasri confirmera pendants trois saisons sous les couleurs d'Arsenal avant de rejoindre Manchester City pour gagner des titres, comme il l'avait appelé de ses vœux. Considéré comme un grand espoir lorsqu'il s'était révélé, le milieu de terrain qui fêtera ses 33 ans en juin connait une fin de carrière en pointillé. Après avoir manqué le train pour la Coupe du Monde 2014, le minot du quartier de la Gavotte-Peyret connaît une longue traversée du désert.

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Son absence de la liste de Didier Deschamps pour la Coupe du Monde 2014 au Brésil aura été le point de départ d'une longue descente aux enfers. Surnommé "le petit prince" à ses débuts à l'Olympique de Marseille, Samir Nasri est aussi un joueur au caractère volcanique, qui ne laisse personne indifférent. Encensé, critiqué, capable d'un coup de sang à l'encontre des journalistes à l'Euro 2012, le natif de Septèmes-les-Vallons, commune limitrophe de Marseille, a tout connu avant d'enchaîner les mauvais choix.

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Un Mondial raté qui précipite sa chute

En 2014, Samir Nasri sort d'une saison canon avec Manchester City lors de laquelle il dispute 52 matches, marque 12 buts et délivre 12 passes décisives. Acteur majeur du titre des Citizens en Premier League, le milieu s'attend à disputer la Coupe du Monde au Brésil avec l'équipe de France. À L'époque, il estimait d'ailleurs que ses chances de participer à cette compétition étaient du 70/30 ! Mais Didier Deschamps ne l'appellera pas. La France s'arrêtera en quarts de finale de la compétition, battue par l'Allemagne, futur vainqueur. Samir Nasri annoncera dans la foulée sa retraite internationale le 9 août 2014.

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Une histoire débutée un soir de mars 2007, terminée presque dans l'anonymat quelques années plus tard... La suite ne fut qu'une succession de mauvais choix. Un prêt au Séville FC interrompu brutalement par un coup de sang sur Jamie Vardy en 8e de finale retour de la Ligue des champions, une expérience à Antalyaspor qui n'aura duré que six mois, une suspension d'un an pour avoir bénéficié d'une perfusion intraveineuse de vitamines dans une clinique de Los Angeles, un rebond mitigé à West Ham et une dernière tentative de relancer une carrière qui bat de l'aile à Anderlecht pour venir en aide à son ancien coéquipier Vincent Kompany. Contesté, là encore il ne devrait pas s'éterniser. Retour sur le parcours de cet espoir déchu du football français.

L’intégralité du focus et du parcours de Samir Nasri est à retrouver dans la vidéo ci-dessus.

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