L'ancien président de Lorient charge Féry

Par Alexis Cimolino
2 min.

Président du FC Lorient depuis sept ans, Loïc Féry vit sans doute ses heures les plus difficiles à la tête des Merlus avec l'éviction il y a quelques semaines de Sylvain Ripoll et la difficulté à lui trouver un successeur. Mais c'est aussi par ses récents propos dans la presse que l'homme d'affaires a fait parler de lui. Dans Le Télégramme du 26 octobre, il avait déclaré: « Quand je suis arrivé en 2009, il y avait des citoyens de quatrième zone qui arrivaient au Centre de formation de Lorient et qui vivaient dans des lieux insalubres». Des mots qui ont suscité l'ire de son prédécesseur Alain Le Roch, qui lui avait vendu le club en 2009 pour 2M€.

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«Je ne peux accepter des propos aussi arrogants et méprisants. Je voudrais rappeler à Monsieur Féry que parmi ces citoyens de quatrième zone, il y a quand même beaucoup de joueurs qui ont joué en L1 et fait les beaux jours de clubs comme Marseille ou Lyon et qu'un d'entre eux (Gignac, ndlr) joue en équipe de France», affirme d'abord l'ancien président du club morbihannais dans les colonnes du TélégrammeSon bilan sportif des cinq dernières années est bien plus mauvais que le mien. On a l'impression qu'avant lui rien n'existait. Si je n'avais pas été là pour le reprendre à quelques jours du dépôt de bilan, le club ne serait pas en L1 aujourd'hui. Lui quand il est arrivé, les problèmes étaient réglés et c'était peut-être le club le plus sain économiquement parlant en France. Malheureusement, il n'en a pas tiré tous les profits et au lieu de remercier les gens qui étaient là avant lui, il a au contraire essayé d'occulter notre présence. Quand on voit ce qu'il a fait aujourd'hui de ce club, ça m'attriste énormément», poursuit-il, mettant notamment en avant son action en termes de transfert: «Lorsqu'il est arrivé en 2009-2010, c'est nous qui avions préparé la saison, qui fut la meilleure du club (7e). En fin de saison, les ventes de Koscielny et Gameiro () et la plus-value sur la vente de Gignac (de Toulouse à Marseille NDLR) ont laissé 30 M€ dans les caisses. Alors qu'il a eu le club pour rien, c'est un héritage qu'il n'a pas valoriséLa culture, les valeurs et l'état d'esprit que je me suis efforcé d'inculquer ont disparu. Le FCL que j'ai connu a perdu son identité*», conclut-il.

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