Une fessée et... Olic, titrait Le Progrès aujourd'hui. La performance du Croate face à l'OL a suscité nombre de réactions admiratives. Mais le buteur croate a donné un parfum de revanche à son coup du chapeau. Et Jean-Michel Aulas rit jaune. Explications.
Le bourreau de l’Olympique Lyonnais a un nom : Ivica Olic. L’international croate de 30 ans, arrivé au Bayern Munich l’été dernier, a inscrit hier soir un triplé qui a scellé la fin de l’aventure rhodanienne en Ligue des Champions. Sorti par Van Gaal au match aller suite à l’expulsion de Ribéry, il a pris sa revanche. Une revanche qui prend sa source bien plus loin dans le temps, comme il l’a expliqué après la rencontre au Parisien.
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« Je ne trouve pas les mots pour dire à quel point je suis heureux, fier. Il y a quelques années, mon agent m'avait proposé à plusieurs clubs français, Lyon, Paris, Monaco. Ils n'avaient pas conclu ; ils trouvaient que j'étais un joueur exotique. Je suis content de leur avoir prouvé ce que je valais », a-t-il alors raconté. Son parcours quelque peu chaotique (le Bayern est son 7e club) ne lui a pas permis de rallier plus vite un grand club européen. Désormais considéré à sa juste valeur, il savoure sa bonne période et n’hésite pas à afficher une certaine arrogance. « Je pensais que Lyon serait plus fort que ça ; après le premier but, ils ont craqué. Cette équipe n'arrive pas à marquer trois buts contre Grenoble, comment voulez-vous qu'elle en marque trois contre le Bayern ? », a-t-il conclu. Une déclaration particulièrement offensive qui a vite trouvé un écho auprès de Jean-Michel Aulas.
Celui-ci avait-il entendu les paroles du Croate lorsqu’il s’est fendu d’une allusion à peine voilée au contrôle positif du joueur à la méthylprednisolone, un corticostéroïde antidouleur, lors de l’Euro 2004 ? « Bravo, il a été supérieur, il court plus vite et plus longtemps que tout le monde. Il a dû avoir tout ce qu’il faut pour être le joueur merveilleux qui hier nous a éliminés presqu’à lui tout seul », a lâché Aulas sur l’antenne d’Europe 1. Encensé par la presse européenne suite à sa magnifique performance à Gerland, Olic n’a visiblement pas le même crédit auprès de Jean-Michel Aulas. Et un transfert à l’OL semble définitivement exclu…
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