Ibra, l'incontournable monsieur plus du PSG

«Avec l'absence d'Edi, Ibra va avoir encore plus de poids parce qu'il va être seul devant». Lundi, en conférence de presse, Laurent Blanc annonçait qu'il misait encore plus sur Zlatan Ibrahimovic en l'absence d'Edinson Cavani. Eh bien, le moins que l'on puisse dire, c'est que le Suédois a bien entendu son coach et a parfaitement rempli son rôle ce mardi soir à Nantes (1-2). Auteur d'un doublé, ses 30e et 31e buts de la saison toutes compétitions confondues, il est le grand bonhomme de la qualification du Paris SG pour la finale de la Coupe de la Ligue, la première finale de l'ère QSI.

Génial sur le premier but, à la réception d'un mauvais dégagement de Rémy Riou, le géant scandinave a fait parler son expérience et son sens du placement en fin de match pour crucifier les Canaris dans les derniers instants de la partie alors que l'on se dirigeait vers les prolongations. Interrogé en zone mixte, il savoure. «Oui, c'est ma première finale sous le maillot parisien. J'en suis très heureux. Cette finale était l'un de nos objectifs. Nous sommes en train de l'atteindre. Mais il y a encore un match à jouer avant de soulever le trophée. Un match qu'il faudra gagner», a-t-il lancé, relayé par Le Parisien.

Sur son application, Zlatan Unplugged, sur le réseau social suédois Mikz, la star parisienne a expliqué qu'elle ne craignait pas son futur adversaire en finale, Lyon ou Troyes. «Ce n'est pas important, parce que personne ne nous arrêtera», a-t-il lâché. Un discours et une confiance qui déteignent sur ses partenaires, à l'image de Blaise Matuidi. «Zlatan ? C'est un génie. (...) J'espère qu'il nous fera aussi gagner la finale», a-t-il confié. Que Laurent Blanc et le PSG se rassurent, en l'absence de Cavani, Zlatan se charge de tout.