Quand un joueur de 24 ans arrête le foot, dégouté par l’argent qui le pollue

C'est une histoire peu banale qui s'offre à vous aujourd'hui. Comme vous n'êtes pas sans le savoir, le monde traverse actuellement une crise plus que grave. Et alors que les marchés financiers se dirigent inexorablement vers le rouge, c'est une vague de protestations qui vient déferler aux quatre coins du globe. L'Europe n'échappe pas à la règle, et certains pays sont au bord de la faillite. En Espagne, les indignés ont décidé d'envahir les rues de Madrid pour montrer au grand jour leur mécontentement à l'égard de la classe politique.

Bref, rien n'est au beau fixe et cela incite le monde entier à se poser de sérieuses questions. Et cela n'échappe pas à nos amis footballeurs, qui eux aussi (pour certains tout du moins), réfléchissent sérieusement à la situation actuelle. Et c'est dans ce contexte que le jeune Javi Poves (24 ans) a pris une décision radicale. Son nom ne vous dit peut-être rien et pour cause, il est loin d'avoir un temps de jeu énorme au Sporting Gijon. Et pourtant, nul doute que vous entendrez parler de lui dans les heures à venir. Car malgré son statut de professionnel, le défenseur se sent mal dans sa peau. Déçu par un milieu du football où l'argent est devenu roi, le joueur a pris une décision radicale en annonçant la rupture de son contrat et donc la fin de sa carrière à haut niveau.

Une décision murement réfléchie et qu'il ne regrette pas, comme il le confie à ABC : « Quand j’étais jeune, je jouais pour l’amour du sport, mais plus tu connais le football, plus tu te rends compte que tout n'est qu'argent, que c'est pourri, et tu perds un peu tes illusions. Le football professionnel n’est qu’une affaire d’argent et de corruption. Je ne veux pas faire partie d'un système où les gens gagnent de l'argent grâce à la mort d'autres gens, en Amérique du Sud, en Afrique ou en Asie. À quoi ça sert de gagner de l'argent si vous savez que vous le faites sur le dos de gens qui souffrent ? Je ne veux pas me prostituer comme le font 99% des gens. Ce qu’il faudrait, c’est aller brûler les banques et couper des têtes ». C'est ce qui s'appelle avoir un avis tranché !