Real Madrid : Florentino Pérez dément la dette faramineuse et détaille son projet pour Bernabéu

Par Quentin Siebman
2 min.
Real Madrid CF @Maxppp

Au cours de l’Assemblée Générale du Real Madrid, le président Florentino Pérez a dû se défendre face à ses opposants, s’exprimer sur la dette du club, et sur le projet du nouveau Santiago Bernabéu.

Ces derniers jours, l’approche de l’Assemblée Générale du Real Madrid a suscité bon nombre de polémiques : l’animosité des Ultras Sur envers leur président a atteint un nouveau stade et ces derniers ont été interdits d’accès à l’événement. Le quotidien AS a révélé que la dette totale du Real Madrid atteindrait 602 M€, un chiffre confirmé dans la presse catalane par un socio opposant à Florentino Pérez, tandis que le projet de naming du futur stade Santiago Bernabéu connaît encore une issue incertaine. L’A.G. a donc permis à l’homme fort de la Casa Blanca de donner sa version des faits, et le moins que l’on puisse dire, c’est que ses paroles risquent de faire polémique.

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A propos de la dette du club, sujet le plus sensible de tous, Pérez a démenti en bloc les chiffres publiés par AS, se cachant derrière la notion de « dette financière nette », obtenue en retirant à la dette totale le montant de la trésorerie et des placements financiers : « La dette du Real Madrid n’est pas de 602 millions d’euros. Tout le monde sait ce qu’est la dette nette et vous confondez avec le passif. La dette est de 72 millions d’euros, et nous continuons de la diminuer. Nous suscitons l’admiration du monde », résume-t-il fièrement. Une version que ne partage pas du tout Carlos Mendoza, socio merengue, qui s’est signalé cette semaine par une sortie médiatique contre Pérez à ce sujet.

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« Construire le meilleur stade du monde »

L’individu en question s’est attiré les foudres du président madrilène : « Vous jouez un rôle que je ne comprends pas. Vous dites des bêtises à des gens qui ne nous aiment pas et qui veulent nous désunir. Le Real Madrid est plus important que le fait d’apparaître dans les médias. Cela ne sert à rien de chercher à créer une pseudo-opposition. Concernant les chiffres, vous ne savez rien du tout, » a-t-il lancé. Un message sec qui ne manquera pas de diviser les socios, à l’image du projet de naming du futur stade Santiago Bernabéu, un dossier également abordé par Pérez.

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« Je me tue au travail pour construire le meilleur stade du monde. Nous voulons que le stade nous rapporte 100 M€ d’euros de plus par an sans demander d’argent ? La seule option est de prendre un sponsor qui respecte le nom Bernabéu et qui nous aide à payer les 400 M€ que vaut le stade sur 10 ou 20 ans, analyse l’homme fort du Real. Avant, personne ne voulait qu’on affiche des sponsors sur nos maillots, et maintenant tout le monde les porte. Nous cherchons un sponsor, nous parlons avec dix entreprises, » conclue-t-il, démentant donc au passage les informations de Marca et AS, qui prétendaient que Abu Dhabi ou Emirates tenaient la corde pour le naming. Si l’intervention de Pérez ne dissipe pas les interrogations, une chose est sûre : le président madridiste a le chic pour enflammer les débats !

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