Comment Eliaquim Mangala séduit doucement mais sûrement le FC Valence

Un phare dans la tempête. Au cœur d'une saison particulièrement compliquée pour le FC Valence, actuel 12e de Liga, Eliaquim Mangala (26 ans) est l'un des rares éléments à surnager. Ce mardi soir encore, c'est le défenseur français qui, en renard des surfaces, a inscrit le but de la victoire face à Leganés (1-0, 25e journée), à la réception d'un corner botté par Dani Parejo. Il a évidemment savouré en zone mixte. «Il était très important de marquer aujourd'hui (mardi). Mon rôle est de protéger mes buts, mais si je peux aider l'équipe offensivement, tant mieux. Je remercie tous mes partenaires parce qu'ils me soutiennent et m'aident à m'adapter. Nous sommes tous unis, tous ensemble. Nous avons l'objectif de gagner le maximum de matches d'ici la fin de la saison», a-t-il confié en zone mixte à l'issue de la rencontre, relayé par Superdeporte, quotidien sportif local dont il fait la une ce mercredi.

[RESUME] Liga : Valence souffle grâce à… Mangala !https://t.co/ogI3D7FSm2

— beIN SPORTS (@beinsports_FR) 28 février 2017

Et s'il a eu quelques difficultés à contrôler Unai Lopez en début de rencontre, le central s'est parfaitement repris pour terminer la rencontre sur les standards qui sont les siens depuis le début de l'exercice. Il présente une feuille de statistiques intéressante avec près de 2 tacles (57% de réussite), 3 interceptions et 5 dégagements par match selon les sites spécialisés WhoScored et Squawka. Dans les duels aériens, il affiche 64% de réussite, faisant parler ses qualités physiques. Marca explique d'ailleurs qu'il a été l'un des plus rapides de l'effectif valencian cette saison, avec une pointe à 34,82 km/h lors d'un retour défensif contre le Betis Séville (0-0, 22e journée) ! Sa prestation XXL face au Real Madrid (2-1, match en retard de la 16e journée) est une autre illustration de sa forme ascendante du moment.

Les socios sont convaincus

À ses aptitudes athlétiques, l'ancien pensionnaire du FC Porto a su améliorer ses sorties de balle. Il affiche ainsi un pourcentage de passes réussies assez intéressant (83%). «Mangala a commis quelques erreurs à son arrivée, mais il a su s'adapter à Garay pour former une paire de centraux solide», nous a confié Juan Carlos Navarro, confrère de Fichajes.com. Rafa Marín, qui suit l'actualité du club pour Superdeporte, partage sensiblement le même point de vue. «Mangala a été crescendo cette saison. Son rendement n’est pas étranger aux bons résultats récents de l’équipe, notamment défensivement. (…) Si la défense avait été plus stable, s'il n'avait pas changé aussi souvent de partenaire dans l'axe, il aurait sans doute été plus efficace. Il possède le meilleur jeu de tête de la défense. Il est au-dessus du reste des défenseurs, même si, au vu des problèmes de l'équipe qui lutte pour le maintien, personne ne peut s'enflammer», nous a-t-il raconté. On comprend donc mieux pourquoi une partie du public de Mestalla réclame la levée de son option d'achat fixée à 18 M€ incluse dans son prêt en provenance de Manchester City, club avec lequel il est encore sous contrat jusqu'en juin 2019.

Les socios ont même lancé un hashtag #MangalaQuedaTe sur les réseaux sociaux. Lors d'un récent sondage publié sur El Desmarque, média local, ils étaient 90% à souhaiter qu'il s'installe durablement. L'international tricolore (8 sélections) apprécie. «Je ressens l'affection du public, de mes partenaires et de tout le club. C'est plus facile comme ça», a-t-il confié, laissant la question de son avenir de côté. «Je suis très bien ici, j'aime beaucoup Valence, mais en football, tout peut arriver. Le plus importants, ce sont les matches, on aura le temps de voir en fin de saison. Je ne peux rien commenter, il faut en parler avec la présidente. Mon travail, c'est d'aider l'équipe. Ce n'est pas à moi de répondre à la question de mon avenir. Cela ne dépend pas de moi, je n'en sais rien», a-t-il indiqué, déjà focalisé sur le prochain rendez-vous de ce week-end, sur la pelouse de l'Atlético Madrid (26e journée). L'occasion de briller face à Antoine Griezmann et Kévin Gameiro pour espérer retrouver l'équipe de France et Clairefontaine fin mars.

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— Superdeporte (@superdeporte_es) 1 mars 2017