Bordeaux : déjà des tensions avec le futur propriétaire ?

Par Matthieu Margueritte
2 min.
FC Girondins de Bordeaux @Maxppp

Pour remplacer Gustavo Poyet, la direction actuelle des Girondins de Bordeaux espérait faire le gros coup Thierry Henry. Au final, le champion du monde 98 a dit non. Et si la gourmandise du meilleur buteur de l'histoire des Bleus a été avancée pour expliquer ce refus, le futur acquéreur des Marine-et-Blanc ne serait pas exempt de tout reproche.

Hier après-midi, le président des Girondins de Bordeaux, Stéphane Martin, a officiellement mis fin au feuilleton Thierry Henry. Après plusieurs jours d'espoir, l'ancien attaquant d'Arsenal ne débutera pas sa carrière d'entraîneur au Haillan. Un coup dur pour le club au scapulaire qui doit désormais agir dans la précipitation pour dénicher le coach idoine. Pas facile quand bon nombre de pistes évoquées s'évaporent les unes après les autres.

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Mais à Bordeaux, la piste Henry a beau être terminée, elle continue de faire parler. Hier, pour expliquer le refus d'Henry, plusieurs arguments ont été avancés. L'adjoint de Roberto Martinez aurait été refroidi par le manque de garanties fournies par le futur propriétaire des Girondins, General American Capital Partners (GAPC), et aurait surtout formulé des exigences jugées beaucoup trop élevées par le groupe américain. Henry aurait-il été vraiment trop gourmand pour un premier mandat en tant que coach principal ? Pas si sûr.

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Henry n'était pas vraiment désiré...

Dans ses colonnes, L'Équipe nous apprend en effet que la direction actuelle du club n'aurait pas vraiment apprécié la manière employée par GACP pour gérer le dossier Henry. En clair, ce dernier aurait très rapidement été méfiant vis-à-vis de l'investisseur américain. Pourquoi ? Outre le manque de garanties évoqué, Henry aurait senti qu'il n'existait pas une très grande volonté de l'embaucher. Refroidi par le comportement de Poyet, GACP n'aurait pas souhaité confier à Henry un rôle de manager à l'anglaise comme ce dernier le souhaitait. Et ce n'est pas tout.

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Le futur coactionnaire de GACP (une fois que la vente sera actée), le fonds d'investissement King Street, aurait lui aussi oeuvré contre la venue d'Henry. En clair, King Street, qui fournit l'argent à GACP, possède un droit de veto à tous les niveaux et se serait montré trop regardant sur les exigences réclamées par Henry. De plus, la venue du Français et de son réseau à Bordeaux n'était pas souhaitée non plus. Enfin, l'un des conseillers du patron de GACP Joe DaGrosa n'était pas partisan de l'arrivée de l'ex-Gunner. Bref, autant d'éléments contraires qui font penser au sein de la direction actuelle des Girondins que les demandes élevées formulées par Henry étaient surtout destinées à faire capoter l'affaire...

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