Le PSG affole les compteurs pour sa 3e tournée consécutive aux États-Unis !

Jamais deux sans trois. Après New York en 2015 et Los Angeles en 2016, le Paris SG avait cette année décidé de réaliser sa tournée de préparation estivale à Miami. Et encore une fois, le résultat est au rendez-vous. Interrogé au micro de Foot Mercato, au Mandarin Oriental Hotel, superbe complexe où logent joueurs et staff du club, Frédéric Longuépée, directeur général adjoint du PSG en charge des affaires économiques, s'est dit ravi du bilan de cette troisième visite outre-Atlantique. «Le bilan est positif. On peut mesurer à l’issue de cette 3e tournée américaine un engouement de plus en plus important pour le PSG. Un engouement populaire qui se matérialise de différentes manières : énormément de monde aux entraînements, un grand nombre de fans sont venus nous encourager à l’occasion des opérations menées au Nike Store de Miami ou tout au long de cette tournée, à l’hôtel et les différents lieux où nous nous sommes rendus. Un engouement qui se matérialise aussi par les nombreuses collaborations que nous avons initiées», a-t-il confié avant de poursuivre.

«La volonté du Paris SG, c’est aussi de se démarquer des autres clubs. On est un club particulier. On représente une des capitales les plus iconiques au monde et il était important pour nous d’envoyer des messages et de souligner la particularité du club en créant des collaborations, dans le domaine artistique en particulier, en innovant avec la Paris SG résidence, dans le quartier de Wynwood. Enfin, un engouement d’un point de vue commercial, puisque cette tournée a été l’occasion de faire vivre à nos partenaires une expérience unique, à la fois lors des rencontres contre des grands clubs emblématiques et à l’occasion d’activations digitales ou évènementielles que nous avons pu mener. Donc c’est un succès grandissant dont nous sommes ravis», a-t-il déclaré. Les chiffres ne mentent pas, et ceux présentés par les Rouge-et-Bleu parlent d'eux-même.

«Le PSG est un club jeune, en comparaison avec les autres grands clubs européens. C’est un club qui a grandi très rapidement. Un indicateur qui permet de mesurer l’impact de la marque, ce sont les réseaux sociaux. En 2013, nous avions 5 millions de fans sur Facebook, nous en avons aujourd’hui plus de 30 millions. En 2013, nous avions 1 million de followers sur Twitter, nous en avons aujourd’hui plus de 5 millions. En 2013, nous avions 1 millions de fans sur Instagram, nous en avons plus de 8 millions aujourd’hui. Nous avons la plus forte croissance des clubs européens sur les réseaux sociaux. C’est un indicateur fort de la progression du club en Europe et dans le monde. Il est important d’aller à la rencontre de nos fans et ces tournées en sont une occasion et une opportunité fantastique. Nous continuerons à aller dans cette direction, à aller à la rencontre de nos fans, à leur démontrer que le PSG est une marque emblématique, un grand club de football qui continuer à progresser», a-t-il lancé.

Des chiffres en hausse, des fans toujours plus nombreux

De quoi conforter le club d'avoir choisi de revenir une fois de plus aux USA. Toutefois, il reste attentif aux autres opportunités qui s'ouvrent à lui ailleurs sur la planète. «C’était important pour nous d’intégrer, d’insérer encore plus notre marque sur le territoire américain. C’est la raison pour laquelle nous sommes revenus ici pour la 3e année consécutive. Nous sommes allés aux quatre coins du pays après New York en 2015, Los Angeles en 2016 et maintenant Miami en 2017. Nous avons joué des matches un peu partout aux États-Unis. On peut mesurer le succès grandissant, avec de plus en plus de maillots dans les stades. C’était donc important pour nous de revenir en Amérique, même si nous restons évidemment ouverts aux autres continents où nous nous rendrons dans le futur. Les autres clubs vont en Asie, certes, mais viennent aussi aux Etats-Unis. Nous sommes un club jeune, il nous a semblé important de revenir en Amérique pour installer la marque encore un peu plus. Mais, encore un fois, nous étudions avec intérêt les propositions qui seront faites dans les années qui viennent pour aller sur les autres continents », a-t-il assuré avant d'ajouter.

«Nous avons rencontré le promoteur. Nous avons démarré des discussions pour les années qui viennent et bien entendu, les autres continents seront intégrés à notre réflexion», a-t-il expliqué, indiquant que le PSG avait grandement réduit l'écart avec ses concurrents européens en termes commerciaux et marketing. «Le PSG est un club jeune. Il l’est doublement. Il a été créé en 1970. Il a été racheté par QSI en 2011. Et sous l’impulsion de notre président Nasser Al-Khelaïfi, la progression a été extrêmement importante depuis 6 ans. Il faut laisser un peu de temps au temps, même si, ce club a aujourd’hui une valeur très importante sur le marché. Plus de 40 millions de fans tous réseaux sociaux confondus. Une valorisation d’un milliard de dollars selon les instituts d’étude. Le PSG, qui a récemment dépassé la Juventus Turin et Arsenal en termes de fans sur les réseaux sociaux, connaît donc une croissance importante. Le PSG a démontré cette capacité à aller plus vite que les autres et va s’installer dans la durée», s'est-il félicité.

Et quoi de mieux que d'accueillir une superstar internationale de la trempe d'un Neymar pour continuer à progresser et s'installer définitivement comme une référence ? L'intéressé répond. «Neymar ? On accueille toujours avec grand plaisir des grands joueurs. Le Brésil fait aujourd’hui partie de l’ADN du club. Nous avons de grands joueurs dans notre effectif, de grands joueurs brésiliens. Nous avons une communauté de fans au Brésil extrêmement importante, avec près de 3 millions de fans, presque plus qu'en France. Donc oui, l’arrivée d’un grand joueur serait toujours accueillie avec extrêmement de plaisir, même si l’effectif que nous comptons aujourd’hui est déjà très emblématique», a-t-il conclu. Avec ou sans Neymar, le PSG ne finit plus de grandir, pour se hisser à la hauteur des autres marques fortes de la planète football en Europe et dans le monde. Rêvons plus grand.