Les cas Kevin Strootman et Adil Rami divisent dans le vestiaire de l'OM

Par Alexis Pereira
2 min.
Olympique Marseille Adil Rami @Maxppp

Après plusieurs résultats décevants et une élimination actée en Ligue Europa, l'Olympique de Marseille traverse une zone de turbulences. Selon RMC Sport, deux cas feraient particulièrement jaser au sein du vestiaire phocéen : Adil Rami et Kevin Strootman.

«Ce n'est la crise, mais on s'en rapproche...» Mercredi, au sortir de la défaite contre Nantes sur la pelouse de La Beaujoire (3-2, 16e journée de Ligue 1), le capitaine de l'Olympique de Marseille Dimitri Payet laissait entendre que la situation marseillaise était, à défaut d'être catastrophique, plutôt inquiétante. Outre les résultats et les statistiques peu encourageants dernièrement, c'est l'ambiance au sein du vestiaire qui poserait problème.

La suite après cette publicité

Selon les informations de RMC Sport, si les messages de Rudi Garcia - qui s'en est pris à ses joueurs publiquement à Nantes - et des principaux cadres ont parfois du mal à passer, ce sont surtout deux cas particuliers qui cristalliseraient les tensions dans le groupe phocéen. Le premier, c'est Kevin Strootman (28 ans). Arrivé cet été en provenance de l'AS Roma contre un chèque de 25 M€, le milieu de terrain figure souvent dans les premiers choix de son entraîneur, et ce, malgré des performances pas toujours à la hauteur de son statut... et de son salaire.

À lire Une légende de l’OM craint le pire pour Paulo Fonseca

Des jokers qui irritent...

L'international néerlandais (43 sélections, 3 réalisations) émarge aux alentours de 6 M€ par an. Il figure parmi les éléments les mieux payés de l'OM. Une donnée qui, au regard de ses prestations, ferait grincer certaines dents. En outre, on apprend grâce à RMC Sport que Garcia s'était entretenu avec un petit groupe de joueurs - parmi lesquels Morgan Sanson et Maxime Lopez, deux de ses concurrents dans l'entrejeu - à l'arrivée du Batave pour les rassurer sur leur temps de jeu...

La suite après cette publicité

Le deuxième cas particulier, c'est Adil Rami (32 ans). Le défenseur central, champion du Monde cet été en Russie, n'est pas toujours impérial depuis le début de l'exercice, mais conserve une confiance sans faille de son entraîneur. Un traitement de faveur passerait mal auprès de certains de ses coéquipiers. «Quelques joueurs ont droit à plus de jokers. On peut le comprendre vu leur statut, mais il faut aussi accepter que cela fasse grincer certaines des dents», résume un proche du vestiaire de l'OM à RMC Sport. Ambiance...

La suite après cette publicité

Fil info

La suite après cette publicité