Les confidences de Valère Germain sur la crise des attaquants de l’OM

Par Matthieu Margueritte
2 min.
Olympique Marseille Valère Germain @Maxppp

A la peine face au but, Valère Germain a évoqué la situation compliquée des attaquants de l’OM dans un entretien accordé à La Provence. L’occasion pour lui de faire passer certains messages.

Le constat est saisissant. Au classement des meilleurs attaques de la Ligue 1, l’Olympique de Marseille pointe au deuxième rang derrière l’intouchable Paris Saint-germain avec 29 réalisations. Cependant, si le club phocéen marque plus que dix-huit autres équipes, il ne le doit pas forcément à ses buteurs Kostas Mitroglou, Valère Germain et Clinton N’Jie. En effet, les deux premiers cités ont inscrits chacun trois buts et le Camerunais ne compte qu’une unité. Un bilan comptable pas très flamboyant qui ne cesse de relancer le fameux débat du «Grantatakan» sur la Canebière. Et si les principaux concernés préfèrent faire profil bas, Valère Germain a tout de même accepté de se confier sur cette situation peu évidente à vivre. Surtout à Marseille où la passion pour l’OM rend les supporters olympiens très impatients.

La suite après cette publicité

Une impatience devenue encore plus grande depuis les promesses faites par l’équipe McCourt en termes de mercato. «L’an dernier, j’ai vécu une période plus ou moins similaire, plus ou moins au même moment. C’était reparti vers la mi-décembre. (…) C’est compliqué, car il n’y a pas un attaquant qui se détache. On doit faire mieux, on le sait, quelle soit Mitro (Kostas Mitroglou), Clinton (N’Jie) ou moi. On sait aussi qu’un attaquant a besoin d’enchaîner, d’engranger de la confiance. On est responsable de la situation car on doit faire mieux», a-t-il déclaré à La Provence.

À lire Ligue 1 : les trois nommés pour le titre de joueur du mois d’avril

Germain ne partira pas au mercato

Conscient du problème, Germain est prêt à mettre les bouchées doubles pour gommer ce sentiment d’insatisfaction. Mais encore faut-il que son entraîneur, Rudi Garcia, fasse entièrement confiance à ses poulains. «Il nous répète qu’il croit en nous et qu’il ne doute pas. Une fois, il m’a dit aussi en rigolant qu’on l’emmerdait un peu et que notre inconstance lui posait des problèmes», assure Germain. Pourtant, Garcia a plusieurs fois choisi d’aligner une attaque… sans buteur. Ce fut le cas par exemple face au Paris Saint-Germain. Une décision qui avait d’ailleurs été qualifiée d’énorme désaveu pour le duo Germain-Mitroglou. Et même aujourd’hui encore l’ancien Monégasque n’a pas vraiment compris ce choix.

La suite après cette publicité

«Je ne sais pas si le coach a voulu jouer sans attaquant parce qu’on était dans une période plus compliquée, ou s’il voulait jouer avec des joueurs et un système particulier, avec trois milieux, auquel cas on ne pouvait être que onze sur le terrain». Face à ce constat d’impuissance, les rumeurs d’un remaniement offensif lors du prochain mercato hivernal n’ont pas tardé à fuser. Mais à deux ans et demi de la fin de son bail à l’OM, Valère Germain a clairement fait savoir qu’il n’avait aucune intention de plier bagage. «Non. je ne suis pas du genre à abandonner. J’ai connu d’autres périodes difficiles depuis le début de ma carrière, et je n’ai jamais baissé les bras. Ce n’est pas parce qu’un mercato arrive que je me dis que la porte va s’ouvrir». C’est dit !

La suite après cette publicité

Fil info

La suite après cette publicité