PSG-Troyes : les notes du match

Par La Rédaction FM
11 min.
PSG @Maxppp

Pour le compte de la quinzième journée de Ligue 1, le PSG recevait l'ESTAC au Parc des Princes. Les hommes d'Unai Emery ont raflé la mise (2-0) face à une valeureuse équipe troyenne.

Le PSG qui possédait neuf points d'avance sur l'OL avant la réception de l'ESTAC, devait confirmer devant son public. Une rencontre particulière puisque celle-ci se déroulait en huis-clos partiel suite à la décision de la commission de discipline jeudi dernier. Ainsi, le Parc se trouvait orphelin du virage Auteuil ce soir. Après son brillant succès dimanche dernier à Monaco (2-1), le club parisien procédait un petit turn-over avec les titularisations de Meunier, Kimpembe, Lo Celso et Di Maria, Pastore et Kevin Trapp. Côté troyen, Jean-Louis Garcia optait pour un 4-2-3-1 avec Niane à la tête de l'attaque. Dès les premières minutes, le PSG partait à l'assaut des buts troyens. Sur un corner mal renvoyé, Angel Di Maria enchaînait contrôle reprise de volée. Sa tentative était captée par Samassa (4e). Les hommes d'Unai Emery dominaient le début du match sans pour autant concrétiser.

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Sur un excellent travail d'Edinson Cavani aux abords de la surface, Di Maria repiquait dans l'axe et enroulait sa frappe qui filait juste à côté (18e). Le Paris SG qui peinait à s'approcher des buts gardés par Samassa cherchait la solution par des frappes lointaines. Dans cet exercice, Thomas Meunier voyait sa tentative filer juste à côté (27e). L'ESTAC montrait le bout de son nez. Sur un excellent travail côté droit, Grandsir déposait Kurzawa avant de décocher une lourde frappe bien repoussée par Trapp (29e). Paris pensait bien ouvrir le score sur un centre de Pastore, Azamoum retenait Cavani par le maillot dans la surface. L'arbitre indiquait le point de penalty. Edinson Cavani voulait se faire justice lui-même mais Samassa s'interposait (41e). Sur une contre attaque, Troyes se montrait une nouvelle fois dangereux. Grandsir semait la zizanie côté droit et décalait Darbion dont la volée fuyait le cadre (45e).

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Neymar débloque la situation pour le PSG

Au retour des vestiaires, le PSG mettait la pression sur les buts troyens mais ne parvenait toujours pas à régler la mire. Sur un coup-franc rapidement joué, Lo Celso s'infiltrait dans la défense troyenne et tentait sa chance juste à l'entrée de la surface. Samassa s'interposait sans trembler (60e). Sur coup-franc, Neymar enroulait bien son ballon, Samassa repoussait des deux poings sa tentative (66e). L'artiste brésilien récidivait quelques secondes plus tard avec un numéro de soliste et s'écroulait dans la surface. L'arbitre ne bronchait pas (67e).

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Le Paris Saint-Germain décantait la situation sur une inspiration géniale de Neymar. Sur un ballon mal négocié par l'arrière garde troyenne, le génie auriverde récupérait le cuir en dehors de la surface et plaçait une frappe imparable pour Samassa (1-0, 72e). L'ESTAC manquait de peu l'égalisation, sur un centre de Pelé côté droit, Suk déviait de la tête et obligeait Trapp à repousser du pied (82e). L'attaquant sud-coréen se distinguait une nouvelle fois en coupant la trajectoire d'un centre au nez et à la barbe de Thiago Silva. Trapp devait s'interposer (84e). Le PSG prenait définitivement le large sur un déboulé de Neymar côté gauche, l'ancien joueur du Barça centrait au point de penalty pour Edinson Cavani qui trompait de près Samassa (2-0, 90e).

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L'homme du match : Neymar (7) : le génie brésilien a passé la plupart de son temps à râler auprès de l'arbitre. Pas toujours heureux dans ses choix il s'est montré par intermittence lors du premier acte. L'ancien joueur du Barça est revenu avec de meilleures intentions dans le second acte. Beaucoup plus entreprenant, il a pris le jeu à son compte. C'est lui qui débloque la situation sur une frappe tendue idéalement placée (1-0, 72e). L'international auriverde a récidivé avec une chevauchée côté gauche ponctuée d'un centre millimétré pour le deuxième but de Cavani (2-0, 90e). Un match qui prouve une nouvelle fois son importance au sein du Paris Saint-Germain.

PSG

  • Trapp (6) : pour sa première titularisation de la saison, le portier allemand a eu du travail. Il a d'abord dû s'interposer sur une lourde de frappe signée Grandsir (29e). Le portier allemand qui avait bien bouché son angle repoussait du pied une tête à bout portant de Suk (82e), avant de capter sereinement le cuir sur une déviation de l'attaquant sud-coréen (84e). Solide sur sa ligne, il a soigné son retour.

  • Meunier (5,5) : rarement inquiété sur son côté, il a essayé d'apporter sur le plan offensif. Sur une de ses montées, l'international belge voyait sa tentative fuir le cadre (27e). Moins en vue au retour des vestiaires, l'international belge a bien fermé son couloir mais a moins participé au jeu offensif.

  • Thiago Silva (5,5) : le capitaine parisien a géré les situations avec son expérience. Solide dans les duels, il a rarement été pris à défaut. Dans le second acte, il n'a pas été trop sollicité mais son manque de discernement devant Suk sur un centre de Traoré aurait pu coûter cher à son équipe (84e).

  • Kimpembe (5) : pour son retour dans le onze type parisien, le jeune défenseur central n'a pas eu à trop s'employer dans le premier acte. S'est efforcé à relancer proprement. A livré un duel de mastodontes avec l'attaquant troyen Niane. Il a passé une soirée relativement tranquille pour son come-back comme titulaire.

  • Kurzawa (3) : le latéral gauche parisien a vécu un cauchemar sur son côté avec Grandsir. Pris de vitesse, il n'est pas parvenu à contenir son adversaire direct lors du premier acte. Sur le plan offensif, il n'est pas parvenu à apporter une plus-value à son équipe. Ses centres trouvant rarement preneur.

  • Verratti (5,5) : le Petit Hibou se montre toujours aussi volontaire dans l'entrejeu et ne calcule pas ses efforts. A manqué parfois de clairvoyance dans ses choix. Son deuxième acte fut plus sérieux notamment dans les transmissions ou il a eu très peu de déchet. Une prestation moins aboutie qu'à l'accoutumée.

  • Lo Celso (4,5) : titularisé ce soir par Unai Emery, l'international argentin a essayé de jouer juste sans perdre trop de ballons. Il a manqué de prises d'initiatives dans l'entrejeu. Rarement titularisé par Emery, le petit argentin n'a pas forcément marqué des points ce soir. Remplacé par Rabiot (70e) qui a apporté sa faculté à se projeter facilement vers l'avant.

  • Pastore (4,5) : son début de match fut plutôt quelconque. El Flaco est monté en puissance au fil du match en nous gratifiant de quelques jolis gestes techniques. Après la pause il a essayé d'entreprendre sans pour autant être toujours judicieux dans ses choix. Ses transmissions furent plus approximatives qu'à l'accoutumée. Remplacé par Nkunku (88e).

  • Di Maria (4) : sûrement la doublure la plus en vue ce soir. L'ancien madrilène a réclamé beaucoup le ballon, s'efforçant de rester en mouvement. Sa frappe enroulée passe tout près des buts gardés par Samassa (18e). Il parvient à créer les décalages sur son côté. Au retour des vestiaires, Di Maria a tout simplement disparu de la circulation, ne semblant plus concerné par le match. Sa situation au PSG devient ingérable. Remplacé par Mbappé (70e) qui a apporté sa percussion côté droit.

  • Cavani (6) : le buteur uruguayen s'est montré relativement discret ce soir. Il n'a eu que trop peu de ballons exploitables dans le premier acte. A obtenu un penalty pour un tirage de maillot dans la surface. El Matador a cependant buté sur Samassa (41e). Peu sollicité dans le jeu, Cavani boucle sa soirée en inscrivant son dix septième but de la saison sur une offrande de Neymar (2-0, 90e). Service minimum pour l'ancien napolitain.

  • Neymar () : voir ci-dessus

Troyes

- Samassa (6) : Deux buts encaissés mais une vraie présence dans les buts. Un premier arrêt sur une reprise de volée fouettée de Di Maria (4e), une erreur sur une sortie dans les pieds de Di Maria. Le portier malien relâche le ballon sur Cavani qui lui centre à nouveau dessus (13e). Stoïque sur deux frappes non-cadrées de frappe Di Maria (19e) et Meunier (27e). La main ferme pour sortir le penalty de Cavani (39e). Après la pause, Samassa ne faiblit pas. Solide sur une frappe de Lo Celso (60e), attentif sur un coup franc de Neymar (67e) mais malheureux sur ce tir croisé de Neymar (73e) et ce missile de Cavani (90e).

- Deplagne (6) : en début de match, il a bien combiné avec Grandsir pour apporter le danger dans le couloir droit. Contraint à défendre en fin de première mi-temps, il n'a pas laissé Neymar tranquille une seule seconde et a récupéré un grand nombre de ballons dans les pieds du Brésilien et de ses autres adversaires (19). Match référence.

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- Bellugou (6,5) : très gros match de l'ancien lorientais dans l'anticipation et la présence physique. Grâce à sa palette technique, il a donné le tempo à ces milieux de terrains pour savoir quand se projeter où non. Une faute sur Neymar dans une zone très dangereuse. Le coup franc est boxé. Remplacé dans le dernier quart d'heure par Pelé, qui n'a pas vraiment pesé.

- Herelle (5,5) : quelques interventions bien senties en première mi-temps, notamment sur ce centre rasant de Di Maria (30e), cette passe en profondeur de Pastore (36e) ou ce rush de Neymar (44e). Il manque de rapidité sur le second but de Cavani (90e). Mais l'action est allé si vite... Elle ne ternira pas la belle prestation du défenseur central troyen.

- Traoré (5,5) : un Di Maria en quête de rachat dans le couloir du Malien. Ce dernier a eu toutes les peines du monde à contrôler l'Argentin et sa vista dans les premières minutes. Mais à partir du quart d'heure de jeu, l'Argentin a baissé de régime. Beaucoup moins en vue en seconde mi-temps. Appliqué défensivement. Un bon centre bien senti pour Suk (83e) et une intervention plein de technique pour reprendre le ballon dans les pieds de Cavani, tourner sur lui-même et impulser un contre (86e).

- Giraudon (5) : comme ses partenaires en défense, il a du redoubler de vigilance sur les attaques parisiennes mais s'est montré impérial. Le stoppeur aurait pu concéder un penalty sur cet armement de frappe de Neymar mais l'arbitre n'a pas sifflé (69e). Rien d'autre à signaler le concernant. Le stoppeur à fait son match et n'est pas directement responsable des deux buts parisiens.

- Azamoum (4) : un match en demi-teinte pour le milieu défensif. Plusieurs ballons récupérés (11), des distributions de jeu intéressantes mais c'est lui qui tire le maillot de Cavani et qui provoque le penalty du Matador arrêté cependant par Samassa (39e). Beaucoup de ballons perdus (18).

- Darbion (5,5) : en début de match, il a apporté le danger dans les couloirs (6e). Un travail défensif plus que louable pour suppléer l'arrière-garde. Une reprise de volée bien osée mais à côté sur une ouverture de Grandsir (44e). Plusieurs débordements intéressants en seconde mi-temps mais moins d'occasion de se montrer, Troyes jouant plus bas.

- Khaoui (4,5) : dans un rôle de meneur de jeu en phases offensives, le Tunisien a tenté d'impulser des accélérations quand il le pouvait. Quand il fallait défendre, il n'a pas rechigné. Un certain déchet dans les passes (61% de précision). Moins en vue après la pause, il est remplacé par la légende auboise, Nivet (61e), qui ne sort pas assez vite sur Neymar pour l'empêcher de frapper au but et battre Samassa (73e)

- Niane (4,5) : de la volonté, des déplacements mais à son détriment, un manque de flair sur les multiples centres à ras de terre de Grandsir ou Darbion en première mi-temps. Averti à la 59e pour un geste nerveux. Sous tension, l'attaquant est remplacé par la pépite sud-coréenne Suk, qui manque d'égaliser de la tête pour son équipe sans l'arrêt réflexe de handballeur de Trapp (81e). Bis repetita pour le buteur qui passe devant Thiago Silva et dévie le centre de Darbion dans les gants de Trapp (83e). Une entrée pleine de promesses pour le « Zlatan Coréen ».

- Grandsir (6,5) : le meilleur troyen parmi les joueurs offensifs. Plusieurs accélérations supersoniques. Un festival pour déposer Kurzawa et frapper au but. Kevin Trapp vigilant (31e). Plusieurs centres à ras de terre dans la foulée mais Niane n'était pas à la réception. Une superbe balle en cloche pour Darbion qui inquiétait Trapp (44e). Rebelotte en seconde mi-temps. Une tête lobée sur un centre de Darbion (60e) que Trapp capte mal. Encore un rush pour Grandsir qui accélère façon Usain Bolt avant de décaler Azamoum entre les jambes de Rabiot (71e). Seul reproche : ses 18 ballons perdus, le joueur ayant pris beaucoup de risques dans son jeu.

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