Pendant ce mercato estival, Jean-Michel Aulas n'a pas lâché la grappe du Paris Saint-Germain pour ses coups (ou coûts) qu'il considère démesurés. Pourtant, le patron de l'OL use de la même stratégie chez les femmes.
« Oui, il y aura une réaction. Manchester City fait des choses assez similaires. Le football ne doit pas se résumer à une opposition fratricide entre Abou Dhabi et le Qatar d’un côté, et puis de l’autre côté d’avoir des règles où c’est l’argent généré par le savoir-faire des clubs qui vient déterminer leur capacité à être les meilleurs sur le plan sportif. Il y a une prise de conscience qui devrait avoir des lendemains », expliquait le 18 août dernier Jean-Michel Aulas à propos des investissements du Paris Saint-Germain.
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Depuis, il y a eu le prêt (ou le transfert déguisé) de Kylian Mbappé et JMA a été bon joueur : « bravo au PSG qui effectivement frappe un très grand coup, trouve les solutions où tous les autres échouent ! Soyons sport : le PSG sera champion ». Mais ce qu'explique très bien le journal L'Équipe ce dimanche matin c'est que, même si l'un des plus grands patrons du football français critique la politique du PSG, il ne se gêne pas pour utiliser la même stratégie dans la version féminine du sport préféré des Français.
Un salaire mirobolant pour Amandine Henry
En effet, après avoir quitté l'Olympique Lyonnais en milieu d'année 2016, Amandine Henry, l'une des stars du foot féminin, a signé un bail aux États-Unis avec les Portland Thorns. Après un prêt de deux mois du côté du Paris Saint-Germain, la milieu de terrain devrait faire son grand retour dans l'Hexagone. Et il est inutile de dire que nombreux sont les clubs français qui aimeraient la récupérer. Le PSG et l'OL, son ancien club, sont au premier rang des prétendants.
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C'est là où le bât blesse. Pour rafler la mise, Jean-Michel Aulas serait en train d'user d'une politique salariale très agressive. L'OL lui promettrait 30 000 euros par mois quand le plus gros salaire de la formation parisienne est celui de Patrick Lair, le coach (8500€). « Ce qu'il ne peut pas faire chez les garçons, il le fait chez les filles », confie même au quotidien Marie-Christine Terroni, la coach des féminines du Paris FC. La question qui va se poser maintenant c'est : est-ce que Jean-Michel Aulas reverra sa position sur le Qatar et sa politique sportive et salariale si Amandine Henry retourne au bercail avec un joli salaire ? Réponse très bientôt.
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