Celtic - PSG : les notes du match

Par La Rédaction FM
11 min.
PSG Adrien Rabiot @Maxppp

Le PSG n'a pas tremblé en Ecosse pour inaugurer cette campagne de Ligue des Champions. Les Parisiens se sont largement imposés 5-0 en affichant une grande maîtrise durant la rencontre.

Le PSG lançait sa campagne de Ligue des Champions dans emblématique Celtic Park de Glasgow. Une pelouse où il est toujours compliqué de s'imposer face à une formation rompue aux joutes de la plus prestigieuse des compétitions de clubs. Pour tenter de réaliser le même exploit qu'en 1995, le PSG se présentait en 4-3-3 avec le trio Cavani, Neymar et Mbappé devant. A la seule différence de Metz, Draxler démarrait sur le banc et c'est Verratti qui reprenait place dans le onze de départ. Du côté des Ecossais, Ntcham était titulaire au milieu à l'inverse d'Edouard, qui est prêté par le PSG. Moussa Dembélé était lui absent.

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Les joueurs de la capitale prenaient immédiatement le contrôle du cuir. Durant les vingt premières minutes, ils faisaient courir les Écossais dans tous les sens sur le terrain. Les occasions manquaient à l'appel malgré des situations chaudes avec Mbappé (4e) et Cavani (6e). L'Uruguayen mettait Gordon une première fois à contribution sur une belle frappe d'en dehors de la surface (18e). L'ouverture du score venait finalement de Neymar, qui profitait d'une passe de Rabiot dans le timing (0-1, 19e). Mené au score et dominé dans tous les secteurs du jeu, le Celtic tentait de redresser la tête mais il se faisait punir rapidement à nouveau.

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Le PSG fait la différence en première période

Si Cavani l'a jouait trop altruiste dans la surface (29e), Mbappé marquait à son tour. Il était à la conclusion d'un joli mouvement initié par Verratti, puis relayé par Neymar (0-2, 34e). Dans la foulée, Simunovic déséquilibrait Cavani dans la surface. L'attaquant ne tremblait pas (0-3, 40e). Juste avant la pause, Sinclair essayait de remettre son équipe dans le bon chemin mais Areola se montrait solide sur sa ligne (45e). L'attaquant sonnait la révolte pour la seconde période, car les Bhoys revenaient avec d'autres intentions. Ralston faisait parcourir un frisson dans la défense (53e), tout comme Sinclair qui échouait à nouveau sur Areola (64e).

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Le PSG se contentait de contrôler alors qu'Emery effectuait un changement tactique avec la sortie de l'excellent Rabiot, remplacé par Draxler. L'Allemand se plaçait derrière Cavani, un choix finalement payant. Neymar manquait deux belles occasions seul face au but (68e, 71e) et Mbappé se heurtait à la défense (70e) mais le champion du Monde 2014 effectuait un gros travail côté droit et obligeait Lustig à marquer contre son camp (0-4, 83e). Dans la foulée, Kurzawa envoyait enfin un bon centre pour Cavani, qui trompait Gordon d'une magnifique tête croisée (0-5, 85e). Un dernier arrêt d'Areola plus tard sur un tir de Rogic (86e) et le PSG s'impose largement chez le champion d'Ecosse. Comme un message envoyé à ses concurrents.

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L'homme du match : Rabiot (8) : le Français a été l’un des principaux artisans du succès parisien ce soir. Omniprésent sur la pelouse, il a multiplé les courses autant offensives que défensives et il a fait la différence. Passeur décisif pour Neymar lors de l’ouverture du score (19e), il était techniquement au rendez-vous. L’international a mis au supplice le milieu de terrain adverse. Emery l’a curieusement remplacé à l’heure de jeu par Draxler (61e). L’entrée de l’Allemand a provoqué un changement tactique. Il a évolué en soutien de l’attaquant et a tout de suite fait parler sa finesse technique (70e, 81e) et étant à l’origine du but du 4-0 (82e). Une entrée convaincante

Celtic :

  • Craig Gordon (4) : d'abord attentif sur les nombreux centres parisiens, il repousse avec autorité la volée de Cavani (17e) avant de céder quatre fois devant Neymar (19e), Mbappé (34e), Cavani (40e, 85e) et un CSC de Lustig (83e). Sa responsabilité n'est pas engagée. Sa défense l'avait abandonné à chaque fois. Immobile et heureux sur une frappe de Neymar qui frôle le cadre (71e).

  • Ralston (4) : il avait sérieusement commencé la rencontre avant de se faire doubler au forceps par Neymar sur l'ouverture du score (19e). Il manque de vitesse et de tonicité sur ce coup. Beaucoup de combativité mais il est souvent pris par la vista de Neymar et de Mbappé. Plus en vue offensivement après la pause. Averti pour une grosse semelle sur Motta (53e).

  • Lustig (3,5) : plusieurs belles interventions dans le premier quart d'heure pour couper les multiples centres parisiens. Il est dépassé par Cavani sur le but refusé pour hors-jeu de l'Uruguayen (15e). Il marque contre son camp (83e), coupant le centre de Draxler dans ses buts.

  • Simunovic (3) : en retard sur un centre de Mbappé pour Cavani. Le ballon file en touche (6e), première alerte. Trop court aussi sur le second but de Mbappé (34e) Averti pour avoir retenu Cavani par le bras dans la surface de réparation. Penalty indiscutable, transformé par l'Uruguayen (39e). A l'image de son partenaire en défense centrale, il s'est battu comme il pouvait mais a commis trop d'erreurs.

  • Tierney (5,5) : contraint à défendre, il débute timidement le match. Petit à petit, le latéral gauche prend son couloir pour proposer des solutions offensives. Un centre-tir bien capté par Areola (26e). Plusieurs montées intéressantes en seconde période. De l'impact défensif tout le long du match.

  • Brown (5) : de la technique, quelques actions tel un feu follet durant la partie. Mais Rabiot, Motta et Verratti agissaient aussitôt en bons sapeurs pompiers pour éteindre l'audace de l'Ecossais. Il a baissé de rythme au fil de la rencontre.

  • Ntcham (6) : à la suite d'un beau mouvement de son équipe, il est le premier à tenter sa chance mais son tir passe largement à côté (10e). Défensivement, il a réceptionné plusieurs passes parisiennes et a beaucoup couru. Il s'est éteint en fin de match.

  • Roberts (5) : il a mis 25 minutes à oser sortir et apporter le danger. Il a parfois tenté des percées sans succès. Puis il a défendu à nouveau, en bon guerrier celte. A nouveau impliqué offensivement après la pause. Remplacé à 15 minutes du coup de sifflet final par Forrest.

  • Armstrong (3) : rien à signaler le concernant. Le meneur de jeu écossais du soir n'a pas pesé et ne s'est pas distingué outre mesure. Logiquement remplacé à la pause par Rogic (4), qui n'a pas apporté tellement plus. Son équipe avait déjà baissé les bras. A son actif, une belle frappe des 20 mètres boxée par Areola (87e).

  • Sinclair (6) : en première mi-temps, il est le seul à impulser de belles percées pour amener les contres. Dribbleur, il n'hésitait pas à percuter mais ses rushs furent bloqués à chaque fois par l'arrière garde parisienne. A noter son festival de la 45e minute, ponctuée par un tir dévié en corner par Areola. Bis répétita après la pause mais Areola n'a toujours pas flanché (64e). A court de souffle en fin de partie.

  • Griffiths (4) : très esseulé en début de match tant son équipe jouait bas, acculée par le pressing du PSG. Il s'illustre pour la première fois en fouettant un coup franc juste sous la barre (20e). Le cuir est claqué en corner par Areola. Dès le retour des vestiaires, il rate sa tête sur une parfaite offrande de Thierney (46e). Remplacé à 20 minutes du terme par Odsonne Edouard, formé au PSG. Rien à mettre à son crédit.

PSG :

  • Areola (7) : attendu au tournant après sa bourde sans conséquence à Metz, le gardien a bien répondu dans la chaude ambiance du Celtic Park. Autoritaire en dehors de sa surface (22e, 76e), le portier n’a pas tremblé lorsqu’il fallait s’imposer dans les airs (22e, 42e). Solide face à Sinclair lors de ses deux duels (45e, 64e) et sur une lourde frappe de Rogic (86e), il a préservé son but et est resté concentré alors que son équipe dominait largement. Très bon match de sa part.

  • Dani Alves (6) : le Brésilien a fait son match. Il a profité de la bonne organisation collective pour jouer haut sur le terrain et presser sur ses adversaires directs. Auteur de quelques bons centres (6e, 35e) et d’une remise intelligente pour Cavani (18e), il a occupé le couloir comme il fallait. La vitesse de Sinclair l’a parfois mis dans le dur (45e). Il a aussi perdu quelques ballons.

  • Marquinhos (6,5) : impérial derrière et très serein. Malgré la grosse ambiance qui régnait et l’envie des attaquants écossais, il a éteint la lumière. Excellent à la relance que ce soit dans le tempo et dans son orientation du jeu, il a aussi bien couvert les espaces laissés par Dani Alves. Rapide et efficace, il a étouffé la plupart des offensives adverses. Gros match de sa part même si ce fut un peu plus compliqué en seconde période, notamment face à Sinclair (64e).

  • Thiago Silva (6,5) : le capitaine du soir a lui aussi rendu une copie très propre. Rarement embêté par le pressing adverse, il a souvent eu le loisir de relancer proprement. Fort au duel, il a pris de nombreux ballons de la tête et a assuré derrière avec quelques interventions de patrons. Il oublie une fois Griffiths dans son dos mais ce fut sans conséquence (47e).

  • Kurzawa (5) : il est le seul qui n’a pas vraiment répondu présent ce soir du côté parisien. Pas forcément en difficulté dans son couloir et face aux dribbles de Roberts, il a pu profiter de la domination de son équipe pour monter à tout bout de champ. Problème, sa qualité de centre était égale à celle entrevue face au Luxembourg. Paradoxalement, il effectue un centre parfait pour Cavani en fin de rencontre (85e). Aussi, il a effectué des passes en retrait qui ont mis son capitaine en difficulté (18e, 29e, 55e) et il n’était pas toujours bien placé pour enrayer les contres.

  • Verratti (6,5) : de retour dans le onze avec sa suspension en championnat, le petit Italien jouait gros ce soir alors que ses performances récentes n’ont pas été au rendez-vous. Auteur d’un gros pressing, il a su se projeter vers l’avant. Sa complémentarité avec Motta et Rabiot ont permis de créer de nombreux décalages. Il a su jouer en rythme, sans trop en faire et a joué juste. Il est notamment présent sur le second but parisien (34e). Plus discret en seconde période, il effectue tout de même une belle prestation.

  • Thiago Motta (7,5) : le joueur de 35 ans a fait du bien. Posé, il a donné le tempo au jeu parisien sans jamais s’affoler alors que les coups commençaient à pleuvoir au Celtic Park. Avec son jeu en une touche et une énorme circulation du ballon, il a fait tourner en bourrique les milieux du Celtic. Quelques-unes de ses passes ont littéralement cassé des lignes comme lors du second but (34e). L’international italien a aussi fait du bien dans ses retours défensifs (52e, 73e). Une petite erreur de relance (87e).

  • Rabiot (8) : voir ci-dessus.

  • Mbappé (6,5) : aligné à droite de ce 4-3-3, le jeune attaquant a pu profiter des espaces pour faire parler sa vitesse et sa technique. Son entente avec ses compères de devant est déjà à souligner. Il n’a d’ailleurs pas tardé à faire parler la poudre en marquant sur une passe de Neymar (34e). Il a su alterner les options individuelles et collectives de manière intelligente même si ça ne payait pas toujours et qu’il en a parfois top fait. Il n’est pas loin de s'offrir le doublé (70e). Remplacé par Lo Celso (83e).

  • Cavani (7) : l’Uruguayen n’a pas rayonné ce soir. Limité techniquement, il a ralenti pas mal d’offensives en jouant dans le mauvais timing ou en ratant ses passes. Un peu court sur ce centre de Dani Alves (6e), il envoie une première grosse frappe cadrée dans les bras de Gordon (17e) et comme souvent (pour ne pas dire toujours), il a fini par marquer en transformant un penalty qu’il a lui-même obtenu (40e) avant d’y aller de son doublé (85e). Curieusement trop altruiste avec Mbappé (29e). Pas fou du tout dans le jeu mais diablement efficace.

  • Neymar (7) : la star parisienne a rapidement su faire la différence et récompenser la domination de son équipe en ouvrant le score (19e). Encore présent et cette fois-ci passeur pour Mbappé (34e), le joueur le plus cher de l’histoire a su varier son jeu en première période entre les accélérations dans le couloir, les séries de dribbles et le jeu en une touche. Moins bien en seconde période où il a connu beaucoup de déchet et a manqué des grosses occasions (68e, 71e). Averti pour simulation (75e).

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