Les statistiques stratosphériques de Lionel Messi avec le Barça !

Forcément, ce matin, il n'y en a que pour lui. Absent des terrains durant près d'un mois, Lionel Messi faisait son grand retour en Ligue des Champions après avoir repris la compétition le week-end dernier face au Deportivo La Corogne. Un retour qui avait déjà fait parler, l'Argentin n'ayant mis que deux minutes à inscrire un but après son entrée en jeu (57e, 4-0). Mais hier, la Pulga a frappé encore plus fort. Et pas contre n'importe qui : le Manchester City de Pep Guardiola. Comme si, à l'heure où le Ballon d'Or semble promis à Cristiano Ronaldo grâce aux succès du Portugais en Ligue des Champions et à l'Euro, l'Argentin avait l'intention de marquer les esprits jusqu'au bout et préserver ainsi une forme de suspense.

Car une fois encore, Guardiola a pris l'eau au Camp Nou. Déjà laminé en demi-finale aller en mai 2015 par Messi et le Barça alors qu'il entraînait le Bayern Munich (3-0, doublé de l'Argentin), le coach espagnol a pris encore plus cher hier. Auteur d'un triplé, le numéro 10 blaugrana a offert un nouveau récital dans son antre fétiche (4-0). Trois buts qui font déjà de lui le meilleur buteur provisoire de la Ligue des Champions. Mais pas seulement. Hier, l'international albiceleste a signé le 37e triplé de sa carrière et est devenu le deuxième joueur de l'histoire de la coupe aux grandes oreilles à réaliser une telle performance lors de deux matches consécutifs dans l'épreuve. Pour un retour, on a vu pire.

«Un put... de patron !»

Un chef d’œuvre logiquement salué par l'entraîneur des Blaugranas Luis Enrique. «Nous avons la capacité qu'a Messi pour conclure les actions, comme s'il était dans une cour de récréation, sans pression. Dans une situation où d'autres joueurs auraient eu du mal à rester calmes. S'il y a quelque chose à attendre de Messi, c'est ce que nous avons vu ce soir. Peu importe les jours où il a été blessé et les matches qu'il a manqués.» Et aujourd'hui plus que jamais, Luis Enrique peut se réjouir d'avoir sous ses ordres un tel phénomène aux commandes d'un trio d'attaque magique. Depuis le coup d'envoi de l'édition 2016/2017 de la Ligue des Champions, la MSN, c'est 10 buts et 8 passes décisives lors des 3 premiers matches de la phase de poules. Une efficacité qui n'a pas manqué de faire les gros titres de la presse internationale.

Et si la presse anglaise souligne les espoirs de City ruinés par le triplé de Messi, les médias espagnols saluent l'artiste Messi. À commencer par une presse madrilène pourtant pas souvent tendre avec le Barça : «Messi fait ce qu'il veut» (Marca), «Le football appartient à Messi» (AS). Et que dire des journaux catalans. Alors Sport s'enflamme avec un «Mon Dieu !», Mundo Deportivo se lâche complètement en affichant en Une un accrocheur «Un putain de patron» ou un «Messi, c'est la meilleure tactique qui existe». Bref, vivement le Clasico du 4 décembre prochain !