L'Atlético Madrid vibre au rythme de la 2G !

Par Alexis Pereira
2 min.
Atlético Madrid Kevin Gameiro @Maxppp

Kévin Gameiro et Antoine Griezmann ont grandement participé à la franche victoire de l'Atlético Madrid sur la pelouse du Bayer Leverkusen (2-4, 8e de finale aller de Ligue des Champions). Les deux attaquants français aiment jouer ensemble et ça se voit !

«Non, pas lui, c'est le meilleur sur le terrain !». Voilà ce qu'Antoine Griezmann (25 ans) a dit, selon El Mundo, lorsqu'il a vu que Diego Simeone sortait Kévin Gameiro (29 ans) ce mardi soir, contre le Bayer Leverkusen (2-4, 8e de finale aller de Ligue des Champions), au profit du Ghanéen Thomas Partey (23 ans), à la 70e minute de jeu. Il faut dire que l'ancien Parisien venait de réaliser une prestation de choix, ponctuée par une passe décisive (pour Grizi, 25e) et un but sur un penalty qu'il avait lui-même obtenu (59e). Une nouvelle copie XXL après son triplé ce week-end sur la pelouse du Sporting Gijon (1-4, 23e journée de Liga) alors qu'il avait commencé sur le banc de touche.

La suite après cette publicité

Interrogé en conférence de presse d'après-match, le Cholo a tenu à justifier sa décision de sortir le natif de Senlis prématurément. «Si ça avait été Maradona ou Messi, je l’aurais sorti aussi. Je suis content que mes joueurs soient énervés lorsqu’ils sortent. (…) Gameiro faisait l’un de ses meilleurs matches depuis qu’il est chez nous, mais j’avais besoin de fraîcheur», a-t-il confié, relayé par El Pais. Grizou s'incline. «Je n'ai pas de préférence, je peux jouer avec tout le monde. Je le sentais bien. Il nous aidait bien. Mais le coach a vu les choses différemment et il a eu raison puisque les changements nous ont permis de marquer encore et de gagner», a lancé l'international tricolore (39 sélections, 14 réalisations), devenu ce mardi le meilleur buteur de l'histoire du club colchonero en Ligue des Champions, devant le mythique Luis Aragonés, avec 13 unités au compteur.

À lire L’Atlético sanctionné pour les cris racistes envers Nico Williams

Les deux hommes s'apprécient

Pour autant, ce dernier adore évoluer à ses côtés. «Kévin aime bien prendre la profondeur, j’essaie de le mettre dans les meilleures conditions, il est capable de délivrer de belles passes. Il en est à 6 ou 7 passes décisives pour moi cette saison, ça en dit long sur notre entente cette saison. (…) C’est vraiment un bon gars, un bon joueur, on a besoin de lui», a-t-il confié au micro de beIN Sports. Gameiro, lui aussi, aurait préféré terminer la rencontre. «Oui, j'étais énervé, parce que quand tu es bien, tu veux jouer tout le match. Le coach choisit qui entre et qui sort», a-t-il indiqué en zone mixte, relayé par El Pais.

La suite après cette publicité

L'Argentin souhaitait sans doute préserver son attaquant, qui s'impose comme le complément idéal de son compatriote à la pointe de l'attaque rojiblanca. La connexion 2G, comme on la baptise en Espagne, fonctionne à plein, et le technicien madrilène entend sans doute ne pas perdre le fil en surmenant les deux acteurs. L'association pèse désormais 30 buts depuis le début de la saison. Et ce n'est sans doute pas terminé. De quoi donner des idées à Didier Deschamps à quelques jours des rencontres de l'équipe de France face au Luxembourg (éliminatoires Mondial 2018) et l'Espagne (amical).

La suite après cette publicité

Fil info

La suite après cette publicité