Amical : Emery et le PSG démarrent par une victoire

Par Aurélien Léger-Moëc
3 min.
PSG Lucas Rodrigues Moura da Silva @Maxppp

Mené 0-1 par West Bromwich Albion, le PSG a su renverser la tendance et l'emporter 2-1, grâce à Rabiot et Lucas. Ben Arfa a joué l'intégralité de la rencontre.

C'est peu dire que la première mouture du PSG version Unai Emery était attendue. Le technicien espagnol, qui a séduit tout son monde depuis les premières séances d'entraînement, a déjà confirmé une première information : avec lui, le 4-2-3-1 sera de mise. C'est en tout cas ce schéma qu'il a installé pour la première sortie parisienne de la saison, sous une pluie battante à Schladming, et sur un terrain détrempé qui ne facilitait clairement pas la vie des techniciens. Qui dit technicien dit d'ailleurs Hatem Ben Arfa, titularisé en numéro 10 juste derrière le prometteur attaquant Odsonne Edouard. Et il ne fallait pas attendre longtemps pour voir jaillir un premier éclair des pieds de l'ancien Niçois. À la 4e minute, il s'offrait un premier crochet et une première percée sur la droite de la surface de West Bromwich Albion et un centre en retrait mal géré par Ikoné.

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En début de rencontre, le PSG faisait tourner le ballon. Après deux mauvaises passes initiales, le jeune Callegari, placé à côté de Stambouli, se montrait très disponible pour orienter le jeu. David Luiz profitait du départ d'Ibrahimovic pour prendre en charge un coup-franc lointain, claqué par Foster en corner (5e). L'attraction de la rencontre, Ben Arfa, faisait jouer sa feinte de corps pour éliminer un adversaire et frapper, aux 25 mètres, à côté (12e). Disponible dans l'entrejeu, la recrue parisienne tentait de distribuer au mieux le jeu sur les ailes, où Ikoné et Pereira de Sa n'étaient pas forcément à la fête. Totalement dominateur en terme de possession du ballon, le PSG allait toutefois être surpris. Après une première alerte et un face-à-face Berahino-Trapp perdu par l'attaquant de WBA, Paris allait encaisser son premier but suite à un CSC de David Luiz qui propulsait dans ses propres filets un centre du même Berahino (15e, 0-1). Le PSG peinait alors à se montrer dangereux, hormis sur quelques tentatives personnelles, comme celle de Sabaly, très offensif et actif sur son aile droite, qui frappait du gauche, à côté. Le score en restait là à la pause.

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Ben Arfa a joué les 90 minutes

À la pause, Emery proposait 3 premiers changements, avec les entrées de Aréola, Lucas, Rabiot, Aurier et Maxwell à la place de Trapp, Edouard, Pereira de Sa, Sabaly et Kurzawa. Le PSG était alors déployé dans un 4-3-3 similaire à celui de Laurent Blanc, avec un entrejeu Stambouli-Callegari-Rabiot derrière un trident Lucas-Ben Arfa-Ikoné, avec Ben Arfa en pointe. La preuve qu'Emery ne cherchera pas à rester focalisé sur un seul système de jeu. Les Parisiens, comme en première période, monopolisaient la balle, dont la transmission était rendue particulièrement difficile par l'état du terrain. Rabiot lâchait une grosse frappe (52e), détournée par Myhill (qui a remplacé Foster dans les cages). Ben Arfa redescendait pour toucher plus de ballons et se lançait dans une chevauchée achevée par une frappe au-dessus (56e). Plus surprenant, on le voyait reprendre de la tête un bon centre de Lucas (62e). Dans la foulée de cette action, Rabiot grattait, très haut, un ballon et s'en allait battre Myhill d'une frappe du gauche (62e, 1-1). Le PSG tentait de faire la différence et mettait un coup d'accélérateur.

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Plus inspiré qu'en première période, Ikoné débordait côté gauche et laissait Ben Arfa et Lucas jouer un une-deux aboutissant à une frappe à côté du premier nommé (71e). La complicité technique entre le Français et le Brésilien semble d'ailleurs déjà prometteuse. Lucas allait finalement donner la victoire à son club en finissant du pied droit une action initiée par Ikoné, Rabiot puis Stambouli (79e, 2-1). Pour le reste, difficile de jauger les premières évolutions du PSG version Emery. D'abord parce qu'il s'agissait du tout premier amical, qui survient après 5 jours de stage. Ensuite parce que les conditions (terrain gorgé d'eau, pluie battante) n'étaient pas propices au style de jeu attendu. D'un point de vue individuel, Ben Arfa, seule recrue présente, a lui plutôt séduit, se montrant très disponible dans le jeu et distillant déjà quelques délices techniques.

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