ASSE : une nouvelle tactique pour renflouer les caisses
Club historique du championnat français, Saint-Étienne sait qu’il n’a pas les moyens financiers du PSG. Mais les Verts ne sont jamais à court d’idées pour se développer économiquement.

Quatrième du classement de Ligue 1 à deux points de la troisième place synonyme de Ligue des Champions, l’ASSE va-t-elle réussir l’exploit de terminer sur le podium ? Pour le moment, il est bien trop tôt pour être fixé, même si le derby de dimanche prochain aura son importance. Néanmoins, les dirigeants stéphanois se frottent les mains. Alors que plusieurs gros clubs sont obligés de dégraisser pour remettre leurs comptes à flot, les Verts voient leur politique économique triompher.
En constante progression depuis la saison 2010/2011 (10e en 2011, 7e en 2012), Saint-Étienne a mis en place une politique de salaires plafonnés et de primes à la performance plus conséquentes. Une tactique payante, mais qui trouve ses limites à l’heure de faire du pied à des joueurs cotés. Mais l’ASSE compte bien poursuivre son essor économique en trouvant d’autres moyens de renflouer ses caisses et permettre ainsi à son équipe d’être de plus en plus compétitive.
Dans les colonnes de But! Saint-Etienne, le président du Conseil de surveillance de l’ASSE, Bernard Caïazzo, a en effet indiqué que le club forézien envisageait d’ouvrir son capital à ses nombreux supporters.
«On veut devenir un club européen, à tous les niveaux, que ce soit les infrastructures, la formation, la post-formation, la communication. Pour l’instant, le seul niveau où nous sommes un club européen, ce sont les supporters. C’est une chance extraordinaire d’avoir ce soutien populaire, et l’engouement qu’il y a eu autour de la finale m’incite à réfléchir davantage à un actionnariat populaire. (…) Il serait bien de faire en sorte qu’une partie du capital appartienne au peuple Vert. C’est une idée que j’ai soumise dernièrement au Conseil de surveillance. Cela nous aiderait sûrement à grandir. Pas pour rechercher 100 millions d’euros, mais peut-être 20 millions. (…) Il y a des choses à mettre en place.» Rois du système D, les Verts ne manquent décidément pas d’ingéniosité.