Bastia condamne le geste de Brandão mais pointe du doigt Thiago Motta !

Le coup de tête de Brandão sur Thiago Motta dans les couloirs du Parc des Princes, à l'issue de la rencontre Paris SG-Bastia (2-0, 2e journée de L1), fait couler beaucoup d'encre un peu partout en France et sur toute la planète football. Les commentaires fusent et les demandes de sanction exemplaire pour le Brésilien aussi. Les Corses étaient jusque-là restés prudent, ne se hâtant pas à parler de ce sujet sensible. Le club insulaire a décidé de sortir du silence, en publiant un communiqué sur son site officiel.

« Par ce communiqué, le SC Bastia condamne sans aucune ambiguïté le geste de son attaquant Brandao à l’encontre du joueur Thiago Motta, après le coup de sifflet final de la rencontre PSG-Bastia », peut-on lire. La formation coachée par Claude Makelele s'en remet aux autorités compétentes pour savoir comment agir auprès de son attaquant. « Dans l’attente d’éléments complémentaires, le Sporting se réserve toute possibilité d’action ultérieure dans ce dossier. Notre club prend donc aujourd’hui ses responsabilités, avec dignité et dans le respect des compétences de chacun. Chaque club à un moment de son histoire peut être confronté à un dérapage inacceptable d’un de ses salariés. Les dirigeants, staff et joueurs n’ont en aucune façon à se substituer aux instances qui sont seules habilitées à prononcer des sanctions sportives », arguent également les pensionnaires de Furiani.

S'ils ne dédouanent pas leur recrue estivales, les actuels 17es de Ligue 1 pointent également du doigt Thiago Motta qui, selon eux, ne serait pas tout blanc dans cette histoire. «Qu’il nous soit donc simplement permis de déplorer le comportement tout aussi inacceptable de certains joueurs qui n’ont de cesse d’insulter et de provoquer leurs adversaires, ainsi que le démontrent une nouvelle fois les images de la rencontre et bon nombre de témoignages. C’est pourquoi nous demandons à toutes les parties de faire preuve de retenue afin que ce dossier soit traité de la façon la plus juste et équitable qui soit», publie le SCB en guise de conclusion. Qu'on se le dise, on n'a pas fini d'entendre parler de l'affaire Brandão.