L’ASSE, Toulouse et l’OL parmi les clubs les plus solides financièrement d’Europe !

De plus en plus, la situation financière des clubs de football se retrouve au cœur du débat. Entre dettes abyssales, fair-play financier, investisseurs multimillionnaires et clubs en faillite, l’écart se creuse entre les géants d’Europe et les autres. Mais si le terrain livre sa vérité, la réalité économique est bien différente. S&P Capital IQ vient de dévoiler un classement des clubs les plus stables financièrement d’Europe. Une liste basée sur plusieurs données économiques, comme le résultat d’exploitation ou les revenus, mais aussi leur continuité sur le plan sportif, avec pour but de déterminer dans quelle mesure les clubs maîtrisent leurs finances. Il est toutefois important de noter que le Paris Saint-Germain, le Real Madrid, le FC Barcelone et Chelsea n’apparaissent pas dans ce classement car n’ayant pas rendu public les informations financières nécessaires.

Dans les chiffres, le classement est dominé par l’Ajax Amsterdam, juste devant Arsenal, qui peut compter sur « des performances sportives stables et l’augmentation des revenus générés par l’Emirates Stadium. » Suivent le Celtic Glasgow et Manchester United, juste devant l’ASSE ! Ces cinq clubs présentent une santé financière optimale dans les quatre catégories prises en compte (global, opérationnel, liquidité, solvabilité). S&P explique que les Verts profitent d’une dette maîtrisée et d’un financement en fonds propres, limitant clairement les risques. Derrière, on retrouve trois pensionnaires de Bundesliga (Dortmund, Mönchengladbach et le Bayern), ainsi que Manchester City.

Le top 10 est complété par le Toulouse Football Club, talonné par l’Olympique Lyonnais. Le clan français est complété par Bordeaux (26e), l’Olympique de Marseille (29e), Nantes (30e) et le RC Lens (44e). Sept clubs de l’Hexagone parmi les 44 les plus solides d’Europe, c’est moins que nos voisins italiens (11 clubs), mais mieux que l’Angleterre et l’Allemagne (5) ainsi que l’Espagne (2). Des résultats qui peuvent aussi s’expliquer par le contrôle des finances des clubs réalisés par la DNCG : en France le déficit cumulé des écuries professionnelles s’élève à 200 M€ environ, contre 3,5 milliards d’euros de l’autre côté des Pyrénées !