Ligue 1

Louvel fait face à la polémique

Confronté à une polémique suite à des déclarations jugées racistes, Jean-Pierre Louvel s'est justifié.

Par Matthieu Margueritte
2 min.
Le Havre Maxppp

Ses propos tenus dans le livre de Daniel Riolo ont beaucoup fait jaser et ont rappelé la triste affaire des quotas. Pourtant, dans les colonnes de L’Équipe, le président du Havre et de l'UCPF, Jean-Pierre Louvel a tenu à réagir. Pour lui, toute cette polémique n'est qu'inutile et réfute toute idée selon lesquelles ses dires étaient emprunts de racisme.

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«Il y a ce qui est extrait de deux heures de conversation avec l’auteur du livre… Je ne suis pas raciste. Je fais tout, dans mon club, pour l’intégration de toutes les communautés. On travaille avec toutes les associations antiracistes. Ma belle-fille est camerounaise. Mon petit-fils, qui est frisé et noir, s’appelle Louvel ! Maintenant, dans le football, il est important d’avoir des équilibres. Quand on dit que le ramadan est un problème, c’est tout simplement parce que les gens ne mangent pas et que cela peut nuire à un sportif de haut niveau. À nous de savoir gérer cela. C’est juste un problème d’équilibre entre des cultures différentes. La mixité est une richesse. Il faut de tout. Je ne fais aucune ségrégation.»

Une justification qu'il poursuit en assumant une certaines partie de ses propos. «Si je n’ai que des Européens, je vais manquer de richesse. J’en ai assez de ces polémiques inutiles et incompréhensibles. Quand je dis que l’on veut 60 à 65 % de jeunes issus du Havre et de la Normandie, ce n’est pas non plus de la discrimination. C’est simplement parce que l’on sait que les jeunes proches de leur habitation réussissent mieux. Et quand je dis qu’il y a parfois en Afrique des tribus dominantes, je l’ai vérifié. Cela existe. On vit dans un monde où l’on ne veut rien voir. Dans mon entreprise, j’avais un chef de service africain et un salarié de la même origine. C’était le subordonné qui décidait, car c’était sa tribu qui dominait. Si on le sait, on gère… Il faut arrêter de se voiler la face.» Nul ne sait si cela suffira à calmer tout le monde, mais une chose est sûre : l'UCPF, qui s'est réuni hier, a décidé de ne pas révoquer Louvel.

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