Ligue 1 : Nice arrache le nul à Montpellier grâce à Belhanda !

Par Alexis Cimolino
3 min.
Montpellier Ryad Boudebouz @Maxppp

Privé de Mario Balotelli, l’OGC Nice a longtemps été mené à Montpellier. Mais grâce à un but de Younès Belhanda en fin de rencontre, les hommes de Lucien Favre s’en sortent finalement avec un match nul (1-1).

Après les débuts tonitruants de Balotelli en championnat (victoire 3-2 face à l’OM avec un doublé de Super Mario) et ceux plus mitigés en Coupe d’Europe (défaite devant Schalke), Nice redécouvrait la vie sans l’attaquant italien. A court de forme, ce dernier était laissé au repos par Lucien Favre pour le déplacement à Montpellier, ce dimanche pour le compte de la 5e journée de Ligue 1. Privés de leur nouvelle coqueluche, les Rouge et Noir ont pu compter sur leur autre attraction des dernières heures du mercato, Younès Belhanda, pour arracher un point de leur voyage dan l'Hérault.

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Sur une pelouse du stade de la Mosson en piteux état, et devant des tribunes clairsemées, le spectacle proposé était longtemps affligeant. La première alerte survenait à la 13e minute avec un face à face sur lequel Belhanda manquait de peu le cadre. Les Niçois tentaient de trouver des solutions en profondeur mais se retrouvaient souvent pris au piège du hors-jeu, à l’image de Souquet (4e) et surtout de Pléa (7e, 10e, 33e). Malgré une possession de balle supérieure à 56% en première période et une supériorité technique affichée à l’image de Belhanda, Nice ne parvenait pas à se montrer dangereux. Les Montpelliérains réagissaient timidement mais la frappe lointaine de Skhiri n’inquiétait pas Cardinale, lequel se couchait bien pour capter la tentative du jeune milieu de terrain (35e). Dans la minute suivante, le portier des Aiglons se saisissait d’un ballon chaud sur sa ligne suite à un corner adverse. C’est d’ailleurs uniquement sur coups de pied arrêtés que Montpellier parvenait à porter le danger dans la surface azuréenne mais Boudebouz ne trouvait pas de partenaire. C’était à peu près tout lors de ces 45 premières minutes pauvres en occasions.

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Coaching payant de Lucien Favre !

Et c'est Montpellier qui était tout proche de piquer dès le retour des vestiaire. Sur un centre en retrait de Vanden Borre, Mounié manquait le cadre d'un souffle (47e). Le Gym se réveillait (un peu) mais la frappe trop molle de Belhanda à l'entrée de la surface était facilement bloquée par Jourdren (53e). Dix minutes plus tard , Baysse voyait sa tête à bout portant claquée par Jourdren sur un corner de Walter (63e). Mais c'étaient bien les hommes de Frédéric Hantz qui faisaient preuve de davantage de mordant dans ce second acte. Et il se retrouvaient récompensés par un penalty très généreux suite à une main (ou plutôt un bras) involontaire du jeune Malang Sarr. Boudebouz transformait la sentence et donnait l'avantage aux locaux (1-0, 67e). Dans la foulée, Mounié s'échappait mais était signalé hors-jeu. Sur une merveille de frappe enroulée, Skhiri faisait se lever le public pailladin mais le ballon passait de peu au-dessu des cages de Cardinale (73e). Peut-être le tournant du match.

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Car Lucien Favre apportait du sang frais à ses troupes en lançant Valentin Eysseric le jeune Anastasios Donis (20 ans), prêté par la Juventus Turin, et Wylan Cyprien , auteur du but victorieux contre Marseille. Le premier ne tardait pas à servir le second, qui frappait dans le petit filet extérieur de Jourdren (79e). Mais surtout, l'attaquant grec trouvait en retrait Belanda, dont la frappe se logeait dans la lucarne gauche pour l'égalisation (1-1, 85e). Le match s'emballait dans les dernières minutes et l'international marocain se projetait en contre mais se précipitait trop et frappait loin des buts montpelliérains (86e). Dans la foulée, l'entrant Camara était tout proche de redonner l'avantage aux siens mais Cardinale sauvait la maison niçoise. Galvanisés par leur égalisation, les Niçois se montraient tranchants en contre, à l'image de Donis, qui ratait une occasion en or (90e). Nice poussait mais ne parvenait à arracher la victoire dans le temps additionnel. Grâce à Belhanda et un coaching payant, les Aiglons limitaient la casse et restent, avec Monaco, la seule équipe encore invaincue dans ce championnat. Ça tombe bien, ils accueilleront mercredi l'ASM dans un derby de la Côte d'Azur qui vaudra très cher pour la première place.

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