OM : Maxime Lopez raconte son rêve éveillé

Par Matthieu Margueritte
2 min.
Olympique Marseille Maxime Lopez @Maxppp

Lancé dans le grand bain de la Ligue 1 cette saison, Maxime Lopez s'est très rapidement imposé dans le onze type du nouveau coach phocéen Rudi Garcia. Une ascension fulgurante sur laquelle est revenue le minot.

Depuis quelques temps déjà, Maxime Lopez (19 ans) était considéré comme l'un des grands espoirs en devenir de l'Olympique de Marseille. Mais ce n'est que cette année que le jeune milieu de terrain a pu réaliser son rêve : jouer en Ligue 1 avec son club formateur. Lancé par Franck Passi en août dernier contre Guingamp (1-2), le minot marseillais est l'un des grands gagnants du changement d'entraîneur. Devenu titulaire à part entière sous l'ère Rudi Garcia, Maxime Lopez en a surpris plus d'un par sa faculté à briller en L1 aussi rapidement (3 passes décisives, 1 but en 11 matches).

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Une folle ascension sur laquelle est revenu l'intéressé en conférence de presse. «Quand on a 19 ans et qu'on joue à l'OM, qu'on est né à Marseille, on ne peut être qu’heureux. Je suis très content de jouer en Ligue 1, et jouer au Vélodrome, c'est un rêve tout court. Je me suis bien formé en CFA. Ça m'a préparé à aller au combat parce que dans le sud, ça envoie. En Ligue 1, c'est plus technique. Le niveau de la L1 ne m'effrayait pas.» Sûr de sa force, Lopez peut également compter sur le soutien de quelques cadres de l'effectif olympien pour réussir son intégration

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L'OM avait préparé Maxime Lopez

«Gomis joue le rôle de papa poule avec moi. Il fait attention à tout. Il ne me rate pas quand il y a du laisser-aller. Sur les premiers matches, il m'a mis à l'aise avec Flo (Thuavin) et Lass (Diarra). Au poste auquel je joue, on est amené à toucher beaucoup de ballons. Je défends, mais je ne suis pas un guerrier, j'ai besoin de toucher le ballon.» Heureux de ses débuts, Maxime Lopez est également loin d'avoir pris la grosse tête. À l'heure où l'éclosion d'un jeune dans un club phare comme l'OM est souvent difficile à gérer, le milieu marseillais explique comment il a su résister à l'emballement.

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«Je le vis très bien, je suis concentré sur le terrain, je ne me préoccupe pas du reste. Ça m'arrive de regarder ce qu'il se dit, je ne m'emballe pas. Je sais ce qu'est une carrière de footballeur. C'est un éternel recommencement. J'ai gardé les mêmes habitudes, je n'ai rien changé, je vais toujours en ville. Le club a essayé de me préparer de me mettre en condition pour que je sois prêt à gérer cette situation. (...) Je ne me suis pas fixé d'objectif. Être décisif, ça peut être important. Quand on joue à mon poste, c'est important d'être décisif. Mais je ne suis pas seul au classement des meilleurs passeurs. Je suis content, mais ce n'est pas fini.» C'est ce qu'on appelle avoir la tête sur les épaules.

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