OM : Passi contre-attaque sur la polémique Maxime Lopez

Par Constant Wicherek
2 min.
Olympique Marseille Franck Passi @Maxppp

Franck Passi n'est plus officiellement un homme de l'Olympique de Marseille depuis la semaine dernière. Il a réagi pour la première fois à son éviction, mais aussi sur les propos de Gomis qui évoquait la non-utilisation de Maxime Lopez.

« J’ai eu de grandes discussions à son sujet avec Franck Passi. On ne s’est pas engueulés, mais les échanges ont été assez vifs. Je voulais que Maxime ait du temps de jeu. Passi voyait les choses autrement. Je sentais que Maxime était prêt, qu’il avait les qualités techniques pour me soulager, faire le jeu », expliquait Bafétimbi Gomis il y a peu pendant que le jeune Maxime Lopez s'intègre de mieux en mieux dans l'équipe dirigée par Rudi Garcia.

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Toutefois, Franck Passi n'a jamais réagi à cette petite pique de son ancien attaquant, jamais, jusqu'à aujourd'hui. Invité de RMC Sport ce lundi soir, l’ancien entraîneur de l'Olympique de Marseille a commenté cette affaire : « j’ai appris par la presse que j’avais eu une vive discussion avec Gomis au sujet de Maxime Lopez. Je ne vais pas dire qu’il ment, je vais essayer d’expliquer la situation. On n’a jamais eu de discussions vives à ce propos. Après, j’ai eu un sms de Bafé qui me disait que le journaliste n’avait pas retranscrit exactement ses propos ». Toutefois, le journaliste de L'Equipe en question a bien maintenu que les propos ont été correctement retranscrits.

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« Ce n'était pas un cadeau »

Ensuite, Franck Passi a tenu à expliquer pourquoi Lopez ne rentrait pas plus souvent sous ses ordres. « Maxime Lopez, c’est un faux débat, je le connais depuis qu’il a douze ans, il a joué avec mon fils. Max il n'a même pas 19 ans, je ne suis pas le seul à le connaître depuis longtemps. Au club, on connaît le potentiel de ce gamin-là, on a essayé de l’amener petit à petit à être un joueur de l’OM, c’est compliqué de sortir un jeune joueur et dans l'ambiance délétère dans laquelle je dirigeais, le lancer ce n’était pas un cadeau, je l’ai dit à Bafé. Je le fais rentrer contre Guingamp, contre Rennes, contre Metz. Avoir des regrets ça ne veut rien dire. À notre premier match contre Lausanne (de présaison, ndlr) les supporters criaient des insultes, mettre un gamin à cet endroit-là, ce n’était pas un cadeau », s'est-il justifié.

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Toutefois, le natif de Bergerac n'en veut pas à Bafétimbi Gomis. « Ma porte, elle est toujours ouverte, j’ai eu des discussions avec Bafé comme avec des autres joueurs, mais je ne parle pas des autres joueurs. C’était l’opinion de Bafé, la décision finale c’est l’entraîneur qui l’a, à ce moment-là, pour les raisons que j’ai énumérées, ce n’était pas le moment. Avec Max c’était transparent, il connaissait très bien la situation et je l'avais même reçu avec son papa un an plus tôt lors de la fin de première saison de Marcelo », a-t-il conclu, histoire de tuer la polémique dans l’œuf.

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