Ligue 1

Taxe à 75 % : les clubs de Ligue 1 menacent de faire grève !

Mécontents de devoir se soumettre à la taxe à 75%, les clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 envisagent de faire un mouvement social afin de protester contre cet impôt.

Par Matthieu Margueritte
2 min.
PSG Maxppp

La taxe à 75%, dite taxe Hollande, mise en place par le gouvernement fait de plus en plus jaser. Déjà agacés de voir leurs concurrents européens être soumis à des contrôles financiers moins stricts que ceux instaurés par notre DNCG, les clubs de Ligue 1 ne veulent pas avoir à subir ce nouvel impôt qui les fragiliserait davantage par rapport à leurs concurrents européens et mettrait sérieusement en péril leur santé financière. Récemment, Le Parisien dévoilait d'ailleurs les estimations des montants à payer par chaque formation.

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Des sommes représentant un total d'environ 40 M€ dont la moitié serait financée par le seul Paris Saint-Germain. Dans son édition du jour, Le Parisien révèle donc que les présidents de club ont décidé d'afficher leur mécontentement en frappant fort. En clair, le quotidien annonce que les équipes menacent de faire grève le week-end du 26 octobre (11e journée de L1, 12e de L2) prochain. Le mouvement de protestation n'a pas encore été entériné, une décision finale devant être prise jeudi prochain lors d'une assemblée générale.

«Pour plusieurs clubs, c'est une question de survie. La situation est alarmante», a justifié le président de l'ASSE et vice-président de l'UCPF (syndicat des clubs) Bernard Caïazzo. Une opinion que partage son homologue lyonnais Jean-Michel Aulas. «On est dans une réflexion où certains clubs estiment que c’est ça ou mourir. J’ai entendu Michel Seydoux dire qu’il était prêt à déposer le bilan si la taxe était maintenue. Ce n’est pas un jeu, il faut bien comprendre que c’est un acte de survie dans un contexte où l’on a eu beaucoup de déception par le passé notamment avec la perte du DIC (droit à l’image collective). Là on parle d’un impôt qui tue l’impôt. Si employeur ne peut pas payer cette taxe, il n’y a pas d’alternative. Je préfère voir ça comme un cri d’alarme plutôt qu’une menace», a-t-il déclaré dans des propos relayés par Eurosport. La colère monte.

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