Doyen Sports, TPO : la cinglante mise au point de l'OM

Par Alexis Pereira
3 min.
Olympique Marseille @Maxppp

L'Olympique de Marseille a répondu aux doutes qui planent sur plusieurs des opérations menées lors de ses derniers mercatos.

« Je comprends le débat intellectuel sur la copropriété de joueurs par ces fonds d’investissement, mais, à l’OM, il ne s’agit pas de ça. Doyen Sports nous a servi d’intermédiaire avec d’autres clubs et avec Michel, alors tant mieux. C’est une fausse polémique (...)». Il y a quelques semaines, Vincent Labrune expliquait, dans les colonnes de L’Équipe Magazine, le rôle de Doyen Sports, fonds d'investissement, dans le mercato estival de l'Olympique de Marseille. Et pourtant, malgré cette mise au point, les soupçons entourant certaines opérations restent vivaces pour certains. Du coup, le patron de l'Olympique de Marseille, via un droit de réponse publié cette semaine dans France Football, a tenu à faire toute la lumière sur son marché cet été.

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«Jamais l'Olympique de Marseille n'a utilisé un tel mécanisme financier (la TPO ou propriété par des tiers) pour acquérir ou vendre l'un des joueurs de son effectif. L'OM est (et a toujours été) propriétaire de 100% des droits économiques des joueurs ayant choisi d'évoluer sous d'autres couleurs», a d'abord martelé la direction olympienne avant de détailler de manière exhaustive toutes ses opérations. *«Par conséquent, pour lever tout malentendu auprès de ceux qui souhaiteraient développer à l'avenir une thèse différente de la réalité, nous tenons à préciser que :

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  • l'Olympique de Marseille a vendu 100% des droits économiques de Giannelli Imbula au FC Porto ;

  • Doria a été acheté directement au club brésilien de Botafogo, qui en avait la pleine propriété et l'a cédée à 100% à l'OM au moment du transfert. Même cas de figure pour Abdelaziz Barrada, priorité de Marcelo Bielsa à son arrivée au club, et dont les droits économiques ont été acquis à 100% auprès d'Al-Jazira (Émirats Arabes Unis). Aucun «épais mystère» ne pèse sur leurs transferts.

  • l'ombre d'une TPO ne plane en aucun cas sur le prêt d'Alef, venu de Ponte Preta au Brésil. L'OM a payé 100% de son salaire. Le jeune espoir a choisi de quitter le club à l'issue d'une saison quasiment blanche pendant laquelle il a été blessé et n'a jamais été utilisé par l'entraîneur quand il était valide ;

  • il n'y a pas plus de place au doute sur les cas Modou Sougou et Rolando. Comment laisser penser qu'un montage financier illégal puisse se cacher derrière le départ de l'attaquant sénégalais quand on sait que l'Olympique de Marseille l'a libéré gracieusement de son contrat pour qu'il rejoigne le club anglais de Sheffield ? Pour Rolando, enfin, là encore, pas de TPO. L'OM en a acquis la pleine propriété auprès de Porto pour 1,5 M€. Il ne s'agit en aucun cas, d'un prêt payant»*, peut-on lire.

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Les pensionnaires du Vélodrome, en toute transparence, ont donc assuré que tous les mouvements intervenus cet été l'avaient été dans les règles. Pour rappel, la TPO est interdite depuis quelques mois en vertu d'un nouveau règlement FIFA. La mise au point est claire, le discours de circonstance. Suffisant pour lever toutes les questions qui planent sur la relation entre Doyen Sports et l'OM, surtout après les révélations concernant la tentative de recrutement de Leandro Damião (26 ans, Cruzeiro) le 31 août ? L'avenir le dira.

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