Le clan Rabiot met la pression sur le PSG

Par Alexis Pereira
2 min.
PSG Adrien Rabiot @Maxppp

Alors que son avenir au Paris SG fait débat depuis quelques, Adrien Rabiot a vu sa mère et conseillère faire le point dans Le Parisien.

Au milieu de la constellation de stars, Adrien Rabiot (18 ans) s'est fait une place au Paris SG. Ses qualités ont convaincu Laurent Blanc de lui offrir un temps de jeu très honnête depuis le début de la saison (20 apparitions en Ligue 1, 8 titularisations, 1 but). Un signe de sa confiance. D'ailleurs, le club de la capitale souhaiterait prolonger son international Espoirs tricolore (3 sélections), sous contrat jusqu'en juin 2015. Selon les dernières informations, le milieu de terrain aurait refusé la première approche parisienne, réclamant un salaire plus confortable.

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Le Parisien dévoile les dessous de cette première proposition. Un contrat courant jusqu'en juin 2018 avec un salaire mensuel de base de 90 000 bruts avec une augmentation de 10 000 par an (soit 130 000 bruts mensuels en 2018). Véronique Rabiot, mère et conseillère du natif de Saint-Maurice, a levé le voile sur les négociations dans les colonnes du Parisien. «Ensuite, le PSG nous a bien transmis officiellement une proposition de prolongation de contrat. Elle date du 29 août 2013. Mais je conteste les montants qui ont été évoqués dans la presse (environ 120 000 € brut mensuels selon L’Équipe). D'autre part, nous n'avons jamais demandé à ce que le salaire d'Adrien soit aligné sur celui de Lucas Digne (environ 250 000 € brut par mois)», a-t-elle martelé.

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Pour elle, l'important est ailleurs. « Nous ne prenons pas nos décisions en fonction de critères financiers. Ils ont leur importance, bien sûr, mais la priorité, c'est le projet sportif. De quel temps de jeu Adrien peut-il bénéficier dans un proche avenir ? Les conditions sont-elles réunies pour qu'il puisse poursuivre sa progression ? Voilà le plus important», a-t-elle conclu. Le PSG, contacté par Le Parisien, n'a pas souhaité réagir et n'a plus donné de nouvelles au clan Rabiot depuis les premières discussions. Il sait à quoi s'en tenir. Plusieurs écuries de Premier League risquent de voir d'un bon œil ce retard dans les négociations. Voilà un épineux dossier de plus à gérer pour le club de la capitale.

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