Troyes : Furlan dévoile les raisons du terrible fiasco

Par Khaled Karouri
2 min.
Troyes Jean-Marc Furlan @Maxppp

Jean-Marc Furlan a quitté le poste d'entraîneur de Troyes, laissant le banc de touche à Claude Robin. Ayant quitté le club de l'Aube il y a maintenant trois semaines, le technicien adepte du beau jeu tente de décrypter les raisons d'une bien triste débâcle.

Bon dernier de Ligue 1, Troyes n'y arrive pas. Facile champion de France de Ligue 2 la saison dernière, le promu est bien parti pour retrouver l'étage inférieur au terme du présent exercice. Avec seulement 8 petits points au compteur, l'ESTAC n'a toujours pas remporté la moindre rencontre parmi l'élite cette saison, et accuse déjà un retard de 13 longueurs sur le Stade de Reims, premier non-relégable. Vous l'aurez compris, le club de l'Aube risque de prendre l'ascenseur, et ce sans un Jean-Marc Furlan entraîneur emblématique du club, qui a fini par quitter son poste au début du mois de décembre.

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Avec aujourd'hui un peu plus de recul, le technicien juge dans les colonnes de L’Équipe les raisons de cette débâcle en bonne et due forme. Et pour lui, les dés ont été pipés avant même la première journée : « Le déclenchement, c’est le fait que nous soyons le seul club, avec Bastia, à être relégué en L2 en juin (par la DNCG). Même si la comparaison est un peu grossière, ça a été un tsunami, une fracture psychologique. Tout ce que vous avez projeté depuis un an tombe à l’eau. On avait une liste très importante de joueurs qui ont signé partout. Tous les joueurs qui sont venus n’étaient pas sur nos listes en fait. Parce que c’était l’opportunité du moment, du 20 août... Les entraîneurs ont l’habitude de dire que 85% d‘une saison dépend de la période estivale ».

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Dès lors, il semblait impossible de pouvoir prétendre à un maintien avant même le début de la saison, et la mission apparaît aujourd'hui bien impossible pour un club qui, à défaut d'obtenir des résultats, prône encore et toujours le beau jeu. N'est-ce justement pas là le fond du problème ? Furlan refuse en tout cas de mettre la relégation probable de l'équipe sur le compte de son projet de jeu, plaçant le débat ailleurs : « Peu importe. C’est un parti pris. Je suis très esthétique. Je défends un certain football, qui se veut aussi efficace. (...) Ce qui est capital, c’est la sérénité. Il faut de l’unité. Il y a trois ans, il y avait ça. Mais cette saison, dès le départ avec la DNCG, il n’y en avait plus. Être sous la tutelle de la DNCG, c’est ingérable ». L'argent, encore et toujours le nerf de la guerre...

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