Troyes, le beau jeu récompensé... par le maintien ?

Par Alexis Pereira
1 min.
Troyes Corentin Jean @Maxppp

Troyes joue sa peau en Ligue 1, privilégiant le beau jeu sous l'impulsion de Jean-Marc Furlan. Une tactique qui porte peu à peu ses fruits.

Après quatre nuls consécutifs et une défaite cruelle à Marseille, Troyes a enfin retrouvé le chemin de la victoire ce samedi soir contre le Stade de Reims (4-2, 28e journée de Ligue 1). Les hommes de Jean-Marc Furlan ont réussi un match plein, misant encore sur la qualité de jeu. Ils ont pu compter sur un Corentin Jean, 17 ans à peine et auteur de son premier but et du premier doublé de sa carrière en championnat, pour valider leur domination.

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« C’est déjà incroyable de jouer en Ligue 1 à dix-sept ans, alors marquer… C’est vraiment difficile. (...) Je marque mon premier but en L 1, puis mon deuxième, devant mon public, dans un derby, avec la victoire au bout. Je suis lancé », a lancé le jeune attaquant en conférence de presse d'après-match. Mais le plus heureux était sans doute son entraîneur, qui a su lui faire confiance. «S’il était encore titulaire alors que je possède de nombreux attaquants, ce n’était pas pour lui faire plaisir», a-t-il indiqué avant de se pencher sur le collectif.

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«Il fallait gagner ce derby, la pression était sur nos épaules. Nous sommes aller chercher cette rencontre avec du sang froid. Je suis très fier des joueurs», s'est réjoui le coach troyen dans les colonnes d'Est Éclair. Ce succès, également marqué par la prestation ratée du portier adverse Kossi Agassa, valide une nouvelle fois la philosophie prônée par le technicien. Un style pas toujours récompensé cette saison mais qui pourrait permettre à l'ESTAC de se sauver. À quatre points à peine du premier non-relégable, Troyes a le droit d'espérer.

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