Info FM : à la découverte de Vincent Fieck, nouvelle pépite du FC Metz

Dix-huit mois après sa descente historique en National, le FC Metz a retrouvé des couleurs et pointe désormais en tête de la Ligue 2. La raison d’un tel retour au premier plan ? Les jeunes formés au club, qui ont porté l’équipe à bout de bras l’an passé. Car le FC Metz dispose de l’un des centres de formation les plus performants de France, qui révèle chaque année plusieurs nouveaux talents. Et parmi ces futures pépites, Vincent Fieck figure en bonne position. Habitué des sélections de jeunes, il cartonne déjà pour sa première saison avec les U19 messins. Du haut de ses 18 ans, il peut déjà rêver d'un bel avenir.

Il faut dire que le club lorrain représente un cadre idéal pour un jeune plein d’ambition comme Vincent Fieck, arrivé de Strasbourg à l’âge de 15 ans. «C’est rassurant de savoir que le club fait confiance à ses jeunes, ça leur permet de se battre et de savoir qu’il y a une possibilité d’intégrer le groupe pro. Quand on voit les joueurs sortis du centre, comme Pjanic, Pirès ou Saha, ça fait rêver et ça donne l’espoir d’y arriver», nous a-t-il confié. Autant de grands noms passés par le centre de formation en bord de Moselle, dont il peut déjà se rêver l’un des héritiers.

Et si le jeune attaquant peut déjà s’imaginer réussir à Saint-Symphorien, c’est aussi parce que l’un de ses amis de la génération 1996 enchaîne les matches en Ligue 2 : un certain Maxwel Cornet (17 ans). «Maxwel est quelqu’un de formidable. Je suis heureux qu’il ait sa chance avec les pros, cela me donne du courage au quotidien et cela démontre que Metz a confiance en ses jeunes. Je suis un battant et je sais que j’y arriverai aussi, il peut déjà commencer à me faire une petite place à côté de lui dans le vestiaire…» Une jolie preuve d’ambition de la part de Vincent Fieck, qui ne grille pas les étapes pour autant et fait des playoffs U19 sa grande priorité de fin de saison («Aller en playoffs et gagner ce trophée, ce serait une sacrée fierté»), avant même de se préoccuper de son avenir.

En fin de contrat aspirant à la fin de la saison, le buteur en devenir n’est certain que d’une chose, il veut s’inscrire dans la durée du côté de Saint-Symphorien. «Certains clubs sont venus me superviser et certains ont contacté mon agent et ma famille. Mais je suis très épanoui à Metz et je ne pense absolument pas à partir. Le club m’a permis de me développer en tant que footballeur et en tant qu’homme, je souhaiterai donc lui renvoyer l’ascenseur en explosant chez eux», explique-t-il, plaçant même le club grenat dans la liste des cinq clubs le faisant rêver, aux côtés d'Arsenal, Porto, le Milan AC, et le Real Madrid, «l'aboutissement absolu.»