Les deux pistes alléchantes de Carlo Ancelotti pour rebondir !

L'arrivée de Carlo Ancelotti sur le banc du Bayern Munich avait été préparée de longue date. Dès le mois de décembre 2015, Karl-Heinz Rummenigge avait annoncé l'arrivée du coach italien à l'issue de la saison 2015-2016, pour prendre la succession de Pep Guardiola. Et s'il débutait par un succès en Supercoupe d'Allemagne face au Borussia Dortmund, avant de remporter le Championnat d'Allemagne 2016-2017, pour sa première saison sur le banc bavarois, sa deuxième année fut d'entrée plus compliquée. Abandonné par une partie du vestiaire, le technicien italien allait concéder deux défaites (Hoffenheim, Paris Saint-Germain) et un match nul (Wolfsbourg), et dans l'institution bavaroise cela ne pardonnerait pas. A l'issue de la débâcle du Parc des Princes, Carlo Ancelotti est remercié. La deuxième Supercoupe d'Allemagne glanée par l'Italien ne pesant pas grand chose dans la balance.

Désormais libre, le technicien de 58 ans, dont le nom est évoqué du côté de certaines écuries européennes en difficulté, compte déjà quelques sérieux prétendants. Dans la presse anglaise, depuis quelques semaines, le départ d’Antonio Conte est de plus en plus évoqué. Pour certains journaux, il ne fait aucun doute que le départ du technicien italien est déjà acté. A tel point que son remplaçant est déjà tout trouvé. Il s’agirait même d’un retour à Stamford Bridge pour quelqu’un qui connaît très bien la maison : Carlo Ancelotti. Entraîneur des Blues de 2009 à 2011, Carlo Ancelotti avait, pour sa première saison, remporté le 4e titre de Champion d'Angleterre de l'histoire du club, en battant toutes les autres équipes du Big Four (Liverpool, Arsenal, United) deux fois chacune et établissant un nouveau record de buts marqués sur une saison de Premier League (103). Un Community Shield et une FA Cup venaient compléter une année quasi-parfaite.

Ancelotti sur un banc à la prochaine Coupe du Monde ?

Si l'offre des Blues semble censée, au regard du passé glorieux du coach italien dans le sud de Londres, la fin de l'histoire avait été moins belle. Limogé de son poste d'entraîneur à l'issue de sa deuxième saison, après avoir terminé second du championnat, à neuf longueurs de Manchester United, Carlo Ancelotti était vite retombé de son nuage et avait alors rebondi au Paris Saint-Germain. Depuis son passage mémorable sur le banc de l'AC Milan, où il resta 8 saisons (2001-2009), le coach italien qui avait débuté sa carrière d'entraîneur comme adjoint d'Arrigo Sacchi, sélectionneur de la Squadra Azzurra, lors de l'épopée italienne à la Coupe du monde 1994 aux États-Unis, semble souffrir d'un syndrome. Celui du cap de la deuxième saison. Que ce soit à Londres, Paris, Madrid ou Munich, Carlo Ancelotti n'a jamais pu aller plus loin que la deuxième saison. Une raison qui pourrait suffire au coach italien pour délaisser les clubs et aller tenter l'aventure sur le banc d'une sélection nationale ?

D'après le quotidien italien Corriere dello Sport, la Croatie se serait positionnée pour attirer le coach transalpin sur son banc, avec en point de mire le Mondial 2018 en Russie. Une sélection croate qui, si elle n'est pas encore assurée d'aller en Russie l'été prochain, a déjà fait un grand pas en s'imposant largement lors du barrage aller face à la Grèce (4-1). Et ce malgré un changement de coach avant l'ultime journée des qualifications. Selon Corriere dello Sport, libre de tout contrat, Carlo Ancelotti souhaiterait proposer ses services à la sélection au damier jusqu'à la Coupe du Monde 2018, alors que la Fédération croate chercherait elle quelqu'un pour emmener la Croatie jusqu'à l'Euro 2020. Mais si l'idée de retrouver Luka Modric, qu'il avait côtoyé lors de son passage sur le banc du Real, plairait au coach transalpin, sa priorité serait de poursuivre à la tête d'un club.

Selon le journal, le technicien se laisserait trois ou quatre ans avant d'accepter un poste de sélectionneur à temps plein (Italie?). Un frein, donc, pour le coach italien, auquel viennent s'ajouter les belles performances du sélectionneur intérimaire, Zlatko Dalic, qui, depuis qu'il a pris place sur le banc des Vatreni, est parvenu à accrocher la place de barragiste grâce à une victoire en Ukraine lors de la dernière journée des qualifications, avant de remporter, avec la manière, le barrage aller face à la Grèce (4-1). De bons résultats qui pourraient finalement amener la Fédération croate à revoir ses priorités. En attendant, avec un tel effectif, Ancelotti est convaincu que la Croatie pourrait répéter le résultat de France 98, lorsqu'elle avait terminé sur la troisième marche du podium.