Ibrahimovic juge ses débuts à Manchester United

Il était moins une pour Manchester United et Zlatan Ibrahimovic. Une contre-performance face à Swansea et Mourinho héritait d’un triste record, tandis que le buteur suédois aurait encore reçu une flopée de critiques. Mais dimanche, Manchester l’a emporté et l’attaquant suédois a inscrit un doublé, mettant un terme à une disette de 6 matches en Premier League. Critiqué pour ses nombreuses occasions manquées dans ce laps de temps, l’ancienne star du PSG a répliqué sur le site officiel de MU, établissant un premier bilan de ses performances en Premier League.

« Je pense que j’aurais pu marquer quelques buts de plus. J’ai raté quelques occasions que je ne me voyais pas rater. Mais c’est un football différent ici. C’est différent si je compare aux autres championnats. Quand vous jouez un match ici, il n’y a pas d’équipe qui contrôle le jeu. C’est en attaque, en défense, en attaque, en défense. C’est comme cela et il faut s’y habituer. Je suis content de mes performances. Je sais que je peux faire plus, je sais que l’équipe peut faire plus. Et je veux faire plus, donc je vais faire plus », a-t-il expliqué, avec son arrogance habituelle.

Ibrahimovic ne s'affole pas

Habitué à dominer la Ligue 1 durant quatre années, Ibrahimovic découvre les difficultés de Manchester United, entre un collectif pas encore rôdé et un entraîneur qui ne trouve pas la bonne formule. Malgré une 6e place décevante et surtout 8 points de retard sur le leader Liverpool, le Suédois ne s’affole pas.

« Je pense que nous pouvons réussir de grandes choses. J’ai dit après le match de Liverpool, et je l’avais dit avant, que nous avons besoin du déclic pour mieux nous trouver. Chaque jour qui passe, nous nous connaissons de mieux en mieux et nous allons devenir une famille. Les pièces sont là, nous devons juste assembler le puzzle. » Le puzzle met du temps à prendre forme et il est peut-être déjà trop tard, au regard de la concurrence, pour espérer revenir dans la course au titre. La confiance de Zlatan est-elle surjouée ou réellement prémonitoire ?