Chelsea : le remplaçant de Conte déjà trouvé

Depuis hier, le Napoli d'Aurelio De Laurentiis doit faire face à la clause de Maurizio Sarri. A hauteur de 8 millions d'euros, si une formation européenne paye la clause libératoire, le technicien napolitain a la possibilité de quitter l'actuel leader de la Serie A. Selon la Gazzetta dello Sport du jour, le vent commence à souffler dans le dos de De Laurentiis puisque de grosses écuries européennes comme l'AC Milan ou le Paris Saint-Germain s'intéressent au coach napolitain de 59 ans. Mais un club serait bien plus tenté que tous les autres et il s'agirait du Chelsea d'Abramovitch qui voudrait avancer et rafler la mise avant tout le monde. Les choses vont devoir s'accélérer dans les prochaines semaines. Si le propriétaire russe des Blues souhaite s'offrir les services d'un technicien qui avait été élu meilleur entraîneur du championnat italien en novembre 2017, lors du grand gala du ballon transalpin, il faudra payer la clause. Cette dernière a pris effet le 2 février et est limitée au 31 mai prochain. Côté napolitain, si on ne nie pas l'existence de cette clause, l'envie est de voir Sarri rester dans la région de Campanie : «Cela me déplairait beaucoup si quelqu'un comme Sarri s'en allait, mais je ne peux pas le contraindre à rester. Il y a la présence d'une clause libératoire, il faut en prendre acte mais je l'annulerais volontiers», a déclaré le président napolitain aux médias italiens .

Mais le technicien du Napoli semble aujourd'hui dans l'attente, surtout que son équipe est en bonne position pour remporter le Scudetto cette saison, au nez et à la barbe de la Juventus. La "capolista" (équipe qui est en tête du championnat en italien) de la Serie A a une vision très offensive du football qui a conquis l'Italie et enthousiasme aujourd'hui bien au-delà des Alpes. Outre le trident Lorenzo Insigne, Dries Mertens et José Callejon qui rayonne de mille feux, c'est une formation qui cherche toujours à créer. Les statistiques de la saison 2017/2018 en sont la preuve. Si elle n'est que la 3ème équipe en attaque derrière la Lazio et la Juventus (48 buts et une moyenne de plus de deux buts par match), l'équipe napolitaine est celle qui tente le plus sa chance en Serie A, avec 316 frappes depuis le début du championnat.

Clap de fin à Chelsea pour Conte ?

Mais si on s'intéresse tant à Sarri en Angleterre, c'est surtout qu'Antonio Conte pourrait quitter les Blues de Chelsea après seulement deux saisons. Après une première idyllique avec un titre arrachée devant le Manchester City de Guardiola ou le Tottenham de Pochettino, pour sa première saison en Premier League, les choses ne sont plus aussi belles à Stamford Bridge. L'imbroglio Diego Costa, les résultats qui ne suivent pas et un Alvaro Morata qui alterne entre bonnes et mauvaises prestations. Tant d'indices qui pourraient amener Conte à quitter le navire en fin de saison. Pour le principal intéressé, dans les petits papiers de la Fédération Italienne pour reprendre la Nazionale, les choses ne semblent pas si simples : «De retour en sélection ? Costacurta est un ami, nous avons joué ensemble la Coupe du Monde 1994. Partir cet été ? N'oubliez pas que j'ai encore 18 mois de contrat à Chelsea et mon intention, si ce n'est mon désir, est de le respecter», a expliqué Antonio Conte en conférence de presse.

Toutefois, nombre de supporters des Blues souhaiteraient voir partir leur Mister, à tel point que sur les réseaux sociaux les #ConteOut sont devenus tendance. L'éviction pourrait avoir lieu en fin de saison, alors que des voix imaginent même que le résultat de la rencontre de lundi face à Watford pourrait décider du sort de Conte. C'est pour cela que Roman Abramovitch cherche un nouveau coach. Mieux repartir la saison prochaine. Le propriétaire russe voudrait s'attacher les services d'un technicien qui a une vraie identité de jeu et Maurizio Sarri semblerait être le candidat idéal, puisqu'il est davantage un entraîneur de terrain qu'un manager à l'anglaise. Pour ce dernier, l'attrait d'entraîner à l'étranger est important et il aurait, selon la Gazzetta, toujours aimé l'air de la Premier League. Mais le président du Napoli ne l'entend pas de cette oreille, puisque cela voudrait dire mettre fin à certains projets d'envergure : «Je ne crois pas que Maurizio (Sarri) soit uniquement de passage, il a de l'éthique. Mais s'il s'en va, nous perdrions une multitude de projets : Casa Napoli, notre centre sportif et surtout le nouveau stade». En attendant, le Napoli se déplacera chez son voisin Benevento demain pour se rapprocher un peu plus d'un Scudetto qui échappe aux hommes de Maurizio Sarri depuis plus de 30 ans.