Équipe de France : Manu Koné a envoyé un message clair à Didier Deschamps
Manu Koné enchaîne les prestations de haut niveau avec les Bleus. Déjà performant en Ukraine, le milieu de terrain a confirmé face à l’Islande, s’imposant comme un pilier essentiel du milieu tricolore malgré l’expulsion de Tchouaméni.

La rencontre face à l’Islande a mis en lumière la capacité des Bleus à gérer des matches tendus et hachés, malgré un bloc adverse compact et agressif. Dès les premières minutes, la France a tenté de faire la différence, mais Elias Rafn Olafsson a multiplié les parades pour maintenir son équipe dans le match. Les Nordiques ont surpris tout le monde en ouvrant le score contre le cours du jeu (0-1, 22e) sur une erreur de Michael Olise, obligeant les Tricolores à réagir rapidement. La domination française s’est poursuivie, mais les occasions franches étaient systématiquement contrées ou stoppées par le gardien islandais, jusqu’au penalty transformé par Mbappé juste avant la pause (1-1, 45e), qui permettait à la France de rester au contact malgré un scénario délicat : «sous côté ? c’est très gentil, je ne sais pas quoi dire, c’est très gentil. Peut-être que le fait que j’ai quitté la France très tôt, j’ai fait 6 mois en Ligue 1 et 1 an en Ligue 2. ce que je fais en France, je le fais depuis longtemps. C’est juste que j’avais moins de constance. Aujourd’hui, je suis arrivé à un moment de ma carrière, en arrivant à la Roma, j’ai eu cette constance-là. C’est l’une des équipes qui m’a fait confiance dans le dernier mercato. J’essaye de me donner au maximum», a expliqué Manu Koné en zone mixte.
La seconde période a confirmé le caractère combatif de l’Islande, qui a poussé malgré l’infériorité numérique après l’expulsion de Tchouameni (67e). La tension a atteint son paroxysme lorsqu’Andri Guðjohnsen semblait offrir le point du nul à son équipe, mais le but a été annulé par la VAR pour une faute sur Konaté (88e), provoquant la frustration des joueurs et du staff islandais. Malgré cette pression constante et des moments où le score semblait menacé, les Bleus ont su conserver leur avantage et l’emporter 2-1 grâce au but décisif de Barcola (62e). Le bloc bas ? «Je ne pense pas que ça pose problème, c’est juste qu’il fallait un petit moment d’adaptation, il fallait plus se créer d’occasions, plus aller de l’avant, d’aller en un contre un, de créer des situations de centre. Je pense qu’on a pris un peu de temps à analyser ça. Mais dès qu’il s’était acté, il y a Marcus et Kylian». Une victoire qui met en avant la résilience et la capacité de l’équipe de France à s’imposer même dans des matches à forte intensité et sous tension.
La concurrence est prévenue
Manu Koné a une nouvelle fois confirmé son statut de maître du milieu français. Face à l’Islande, il a été partout : récupérant un nombre incalculable de ballons, orientant le jeu avec lucidité et apportant une stabilité précieuse dans l’entrejeu. Sa présence a permis à la France de conserver le contrôle du ballon malgré la pression constante des Islandais et de relancer proprement les attaques, offrant des solutions à Mbappé et Barcola. Deux matches de suite où le milieu de terrain s’impose comme un élément clé du dispositif de Didier Deschamps, alliant activité défensive et projection offensive avec une régularité impressionnante : «J’attendais ça depuis longtemps. Aujourd’hui, je suis là. Je me donne pour l’équipe. Plus tout le monde est fort, plus on ira loin. On veut tous aller à la Coupe du Monde. Sur le plan personnel, je me sens de mieux de mieux. J’espère que le coach est content. (Sur son duo avec Aurélien Tchouaméni au milieu de terrain) On s’entend bien, sur et en dehors du terrain. On a les mêmes agents, on se parle tout le temps. Sur le terrain, on arrive à mettre ça en place. On est compatibles», a déclaré Koné.
Au-delà des statistiques, c’est son influence dans le rythme et l’équilibre du collectif qui ressort. Koné a su tenir la France à flot lorsque l’Islande pressait haut et provoquait des pertes de balle dangereuses. «C’est l’objectif, on est des compétiteurs c’est-à-dire, on veut toujours finir premier. Donc, on a ça en tête. On ne se voit pas déjà là-bas. Vous pensez qu’on est déjà là-bas, mais nous, on est très lucide. On sait qu’on doit d’abord gagner ces matchs». Sa capacité à couvrir de larges espaces, combiner avec ses partenaires et temporiser le jeu a été essentielle pour sécuriser la victoire 2-1. Avec cette performance, Koné confirme qu’il est plus qu’un simple titulaire potentiel : il est désormais un pilier fiable de l’équipe de France, capable d’imposer son style et de peser sur le résultat, match après match.
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